Meeting de Mahmoud Dicko: pourquoi l’UJMMA n’a pas participé

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Publié le mercredi 13 fevrier 2019 | Info Matin

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Rencontre de la communauté musulmane du Mali
Bamako, le 13 juillet 2017 la communauté musulmane du Mali a fait une rencontre sur la situation du pays a la mosquée de Bamako

À l’appel de l’imam Mahamoud Dicko, plusieurs organisations et associations musulmanes ont pris d’assaut le Stade du 26 mars, ce 10 février un meeting dit de ‘’méditation’’ et de prière pour le pays. L’UJMMA n’a pas voulu participer à cette rencontre pour des raisons de principe. Nous avons rencontré, hier mardi, Mohamed Macky BAH, président l’Union des jeunes musulmans du Mali qui nous détaille les raisons.

Dans ses explications, Mohamed Macky Bah, président l’UJMA, a fait savoir que son mouvement n’a pas appelé ses militants à se mobiliser pour le meeting du 10 février 2019. Ce qui veut dire, selon lui, que l’UJMA n’a pas participé ce rendez-vous religieux du 10 février au Stade du 26 mars. Selon Mohamed Macky Bah, l’objectif du meeting ne collait pas au principe de l’Union des jeunes musulmans du Mali. Pour lui, le meeting avait une allure politique, plutôt de prière et de bénédiction pour la patrie en crise.

« S’il s’agit des discours politiques, l’UJMMA laisse cette initiative aux politiciens. Nous sommes des religieux, nous ne voulons pas mélanger la religion à la politique. Un leader religieux doit penser à la stabilité, la paix et la cohésion sociale », a-t-il martelé. Mohamed Macky Bah a fait savoir que les musulmans sont les garants de la paix sociale. Pour lui, un musulman ne doit pas aller au-delà de cela surtout dans un pays qui est en quête de la paix. Le président de l’UJMMA a affirmé que son mouvement religieux est prêt toujours à tout, pour sauver le Pays et non pour le compromettre.

« Nous ne rentrerons pas dans la rivalité négative contre le Pays. Nous n’imitons pas qui que ce soit à organiser un meeting », a martelé El hadji Mohamed Macky Bah. Pour le responsable de l’UJMMA, tout cela ressemble à de petits jeux et du folklore que son mouvement ne jouera pas.

PAR SABA BALLO

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