Le mercredi dernier, un terrible accident fluvial est survenu sur le fleuve Niger, entre le Benin et le Niger, dans la localité de Sambéra, lieu faisant partie du Niger. Ainsi, les autorités béninoises parlent de 64 passagers secourus et une quarantaine toujours portée disparue dont des recherches seraient en cours. Pour l’instant, les circonstances de ce naufrage restent toujours confuses.
Comme routine, tous les mercredis, les habitants du village de Goroubéri, au Benin se rendent à Ouna, au Niger pour le marché. Pour ce faire, ceux-ci sont donc obligés de traverser en pirogue le fleuve Niger toutes les semaines. Contrairement aux attentes des passagers, l’objectif d’atteindre le marché de la destination n’a pu être atteint le mercredi dernier à cause de l’accident survenu en cours du trajet. Juste après l’évènement, le premier adjoint au maire de Karimama, ville voisine de Goroubéri Igouma Douhramane, a fait entendre ces ponts : « quand nous avons audité le conducteur, il dit que c’est le vent. Juste à 200 mètres du marché, il y a un vent violent qui est arrivé. Il a renversé la barque et le chauffeur n’a pas pu maitriser. Il y avait des marchandises et plus de 100 personnes dans la barque.
Donc il y a aussi la question de la surcharge ».Au moment où les recherches de secours avaient été arrêtées, une quarantaine de personnes ne répondaient à l’appel des secouristes. Selon les sources, l’embarcation béninoise n’avait pas de manifeste de transport, et c’est sur la base des témoignages des rescapés que la police tentait de dresser une liste fiable des disparus. En somme, 64 passagers ont pu être sauvés par les secouristes. En début de soirée, ces rescapés ont été emmenés dans leur village, Goroubéri. Après l’accident, une enquête a été immédiatement ouverte au niveau des deux côtés du fleuve. Le conducteur et le propriétaire de la pirogue ont été entendus devant le procureur qui est territorialement compétent pour l’affaire.
De son côté, le préfet du département béninois de l’Alibori Mohamoudou Moussa, explique ceci : « il y a quelques années, nous avons vécu la même situation. Depuis lors, nous avons pris des dispositions sécuritaires pour interdire le transport hors gabarit. Cette barque, nous n’avons pas compris comment ses éléments ont pu échapper au contrôle. Aujourd’hui, avec les homologues du côté du Niger, nous allons nous retrouver pour mieux affiner ce dispositif », va-t-il conclure.