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Insécurité au Nord : Que cherchent les groupes armés dits rebelles ?
Publié le vendredi 15 fevrier 2019  |  Le Point
Mahamadou
© RFI par DR
Mahamadou Djeri Maiga, vice-président du MNLA et sa délégation sont à Alger pour discuter des accords de paix, le 16 juillet 2014.
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Quelques jours après le DDR accéléré, certains groupes armés se constituent en cheveux dans la soupe pour rendre l’accord ineffectif.

L’accord pour la paix et la réconciliation tangue, trébuche mais poursuit son chemin. Un chemin difficilement maintenable à cause de la mauvaise foi de certains groupes signataires qui, manifestement, n’ont plus la volonté ou plutôt ont l’impatience de voir cet accord devenu une réalité.
Pour ce faire, ils posent çà et là des actes qui sabotent ledit accord de paix. Plus grave encore, selon des informations sûres et bien introduites, certains groupes armés sont la cause des conflits intercommunautaires à Ménaka et ses alentours. Une posture d’agitateur qui inquiète les populations de Ménaka et de Gao. Les deux zones sont presque liées. L’une est le démembrement de l’autre.
Mais le cas le plus flagrant et récent est celui perpétré à Gao. En effet, en milieu de semaine dernière, les éléments du groupe d’autodéfense Gatia ont violemment affronté ceux de la Coordination des mouvements et forces patriotiques pour la résistance (CMFPR 1) dans la ville de Gao. La cause cet affrontement est dû un à brigandage causé par les éléments du Gatia dans les alentours de Gao.
Selon des sources locales, des éléments de Gatia ont volé des vaches et voulaient fuir avec pour les amener loin et les vendre. Alertés les propriétaires, qui croyaient que ce sont des bandits armés qui ont commis cet acte, ont appelé les éléments de la CMFPR 1 en poste à la sortie de Gao à la rescousse. À leur grande surprise, ce sont les éléments du Gatia. Entre groupes armés du Nord, chacun connait l’autre et ses capacités.
Commencent alors des propos tendus entre les deux chefs a bord des véhicules – propos qui finissent par dégénérer. Les deux chefs (l’un du Gatia et l’autre de la CMFPR 1) en arrivent aux mains. De là, la situation devient hors contrôle et l’usage de l’arme devient la seule option de défense.
Après une vingtaine de minutes de combat, le bilan enregistré est de cinq morts. Cette attitude de certains éléments du Gatia relance la question sur les brigandages et les attaques fréquentes et quotidiennes dans la ville de Gao et à Ménaka et leurs alentours. Pour le moment, un acteur de ces attaques est connu, il s’agit du Gatia qui constituait un moment l’espoir des communautés dans les régions du Nord.
B. M.
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