Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga aux assises de l’EPM : “L’État a toujours soutenu toute initiative de citoyens qui disent agir pour la paix”
Publié le samedi 16 fevrier 2019  |  Aujourd`hui
2ème
© aBamako.com par A S
2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP
Le Palais de la culture a abrité, le 29 Décembre 2018, le 2ème Congrès ordinaire du partir ASMA - CFP. Photo: Soumeylou Boubèye Maiga
Comment


Afin d’harmoniser les points de vue, le gouvernement et l’Alliance politique et électorale ” Ensemble pour le Mali ” (EPM) ont organisé, le dimanche 10 février dernier, dans un hôtel de la place, un atelier d’échanges d’informations sur le processus de révision constitutionnelle. La cérémonie d’ouverture était présidée par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, en présence du président de l’EPM, Dr Bokary Treta, et l’ensemble des cadres des partis politiques de la majorité.

Prenant la parole, le président de l’EPM a rappelé que sa plateforme a organisé ses premières assises en vue de renforcer les capacités de ses membres pour accompagner le gouvernement dans la conduite des réformes politiques et institutionnelles, notamment la révision de la Constitution du 25 février 1992 à l’épreuve de 27 ans de pratique démocratique qui a montré des insuffisances auxquelles il faut remédier.

Il ajoutera que cette révision constitutionnelle du 25 février, devenue une exigence pour notre pays eu regard à la fragilité de nos Institutions, est amplement révélée par la crise sécuritaire et institutionnelle de 2012. “C’est à partir de ces constats et en application des pouvoirs que lui confère l’article 118 de la Constitution, que le président IBK a instruit le Premier ministre, lors du Conseil des ministres du 20 décembre 2018 et dans son discours du nouvel an 2019, d’engager le processus de révision constitutionnelle et toutes les réformes institutionnelles nécessaires, cela d’une démarche consensuelle et inclusive”, a-t-il précisé.

A ses dires, l’implication de la société civile et des groupes armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger a contribué à rehausser l’évènement. A l’issue de ces assises, un rapport général a été produit, contenant l’essentiel des réflexions sur la révision de la Constitution du 25 février 1992. “C’est dans ce cadre et celui du processus d’échanges avec les acteurs politiques engagé par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation au niveau du nouveau cadre de concertation qu’il est apparu utile pour l’Alliance EPM et le gouvernement d’organiser un atelier d’harmonisation des points de vue dans la conduite du processus de révision constitutionnelle”, a souligné le président de l’EPM.

Tirer les leçons de toutes les tentatives infructueuses

Selon lui, cette rencontre vise entre autres l’identification des principales faiblesses de la Constitution du 25 février 1992 et proposition d’amélioration, l’échange sur les meilleures approches pour la conduite du dossier de révision constitutionnelle en tirant les leçons de toutes les tentatives infructueuses de 2000, 2011 et 2017, l’appropriation du nouveau cadre de concertation et son enrichissement.A sa suite, le Premier ministre a laissé entendre que nous sommes dans une démocratie où le jeu se mène. “Mais il se mène quelque fois de façon malicieuse et maligne.

Il y a des gens, chaque fois qu’ils sont vaincus sur un théâtre, ils changent de théâtre et mènent toujours avec le même objectif. Comme vous tous, j’ai vu la théâtralisation assez visible par rapport à l’appui que le gouvernement s’est fait le devoir d’apporter à l’organisation d’une prière destinée normalement à appeler à la paix et à la réconciliation. Franchement, nous n’avons vu rien de fondamentalement bizarre. L’État a toujours soutenu toute initiative de citoyens qui disent agir pour la paix”, a martelé Soumeylou Boubèye Maïga.

Il ajoutera que quand l’État a été informé que le Haut conseil islamique voulait organiser une journée de prière pour la paix et la cohésion, il a fait ce qu’il fallait faire. “Quand il nous est paru que ce n’était pas une initiative unitaire, tout en maintenant le principe de l’appui, nous avons revu le niveau de l’appui. Ceux qui s’agitent sont les gens qui ont voté et qui ont fait voter contre nous. Ils continuent d’agir contre nous et qui pensent trouver des interstices sur des passages pour continuer de nous affaiblir. Bon, nous continuerons de faire face, nous sommes mobilisés, vigilants et déterminés à faire face à tout ce qui peut éventuellement nous empêcher d’avancer”, a-t-il conclu.

Boubacar PAÏTAO
Commentaires