Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga , à la tête d’une délégation comprenant 14 ministres, a rencontré ce 15 février 2019, les représentants du secteur privé, au siège du patronat.
Le Premier ministre a annoncé la volonté du gouvernement d’investir dans la prochaine décennie (2020-2030), un peu plus de 10 000 milliards de nos francs pour le développement des infrastructures dont plus 5000 milliards uniquement pour le développement d’infrastructures routières ( routes, ponts, viaduc., ports secs) et d’une zone économique spéciale dans la région de Sikasso. La tête de pont de ce plan est le bitumage d’une route de 1075 kilomètres qui reliera Tombouctou à la Mauritanie via Taoudenit.
Le Chef du Gouvernement a déclaré que cet ambitieux programme démontre l’intérêt du Gouvernement vis à vis du secteur privé, qui doit avoir un rôle prépondérant dans le financement de ces grands chantiers économiques. Par ailleurs, le souci du Gouvernement de promouvoir les entreprises maliennes a été matérialisé par un décret sur la commande publique ainsi plus de 65 milliards serait attribués aux productions locales.
« Mes cher(e)s ami(e)s,
Accompagné de nombreux membres du Gouvernement, j’ai rencontré, ce vendredi matin, les représentants du secteur privé, au siège du patronat.
Conformément à la mission que le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, a confiée au Gouvernement, de Transformer le Mali, J’ai annoncé à mes interlocuteurs la volonté du Gouvernement, avec leur soutien et leur aide, d’investir dans les prochaines années, un peu plus de 10 000 milliards de francs cfa dont 5500 milliards dans un ambitieux programme de développement des infrastructures qui comprendra trois axes majeurs:
1. faire de Sikasso, une zone économique spéciale avec de nouvelles routes qui la relieront notamment à Mopti pour assurer l’évacuation du cheptel, et à Segou pour l’acheminement des produits agricoles frais ou transformés de l’office du Niger,
2. Un projet de désenclavement qui permettra la construction et le bitumage de nombreuses routes dont celle de 1075 kilomètres qui reliera Tombouctou à la Mauritanie en passant par Taoudenit et la réhabilitation et le renforcement des routes telles que celle reliant Bamako à la frontière avec le Sénégal en passant par Kolokani et Kayes (710 kilomètres),
3. Un programme d’amélioration de la mobilité urbaine qui comprendra notamment la construction d’un 4e pont à Bamako, et d’un viaduc sur le fleuve Niger à Tombouctou.
Cet ambitieux programme démontre notre intérêt vis à vis du secteur privé, qui doit avoir un rôle prépondérant dans la création de la richesse. C’est dans cette optique que le Gouvernement a notamment pris un décret sur la commande publique afin qu’une partie significative de cette commande soit adressée à la production nationale. »