Dans le cadre de la relance de la quatrième phase du programme Gouvernance locale démocratique (GLD) ou phase Out, les responsables du consortium de quatre organisations non gouvernementales (Diakonia, l’Organisation néerlandaise de développement (SNV), Aide de l’Eglise norvégienne (AEN), Helvetas Swiss Inter coopération) ont organisé une conférence de presse le vendredi dernier à l’hôtel Colibris pour faire le point sur les acquis et les perspectives de la dernière phase.
Elle était animée par Nikola Sidibé, directeur Pays de Diakonia. Il avait à ses côtés, Mme Suzanne Diarra, chargée de suivi du programme, Boubacar Diarra, représentant de l’Ong Helvetas et Lassiné Sidibé de la SVN.
Avec un budget de 2,3 milliards de Fcfa, la quatrième et dernière phase du programme GLD s’étend de 2008 à 2020. Le GLD est mis en œuvre depuis 2005 au Mali par le consortium de quatre ONG internationales : Diakonia, SNV, AEN, Helvetas Swiss Inter coopération.
Le programme se veut une réponse conséquente aux défis liés à l’accès pacifique et à l’exploitation durable des ressources naturelles. Sa finalité est de contribuer à l’exploitation équitable, apaisée et durable des ressources naturelles entre les communautés. Ses objectifs sont entre autres, le renforcement des dispositifs de proximité de gestion foncière et contrôle citoyen de la gestion des ressources naturelles, l’amélioration de la performance des collectivités territoriales en matière de gestion des ressources naturelles, l’amélioration de la gestion inclusive des ressources naturelles.
Le conférencier, Nikola Sidibé a présenté le programme, axé sur la gouvernance locale, la gestion des conflits, la question du genre et l’amélioration des conditions de vie à travers l’augmentation des produits et de la commercialisation. Selon lui, le programme a enregistré des avancées significatives dans le sens de l’atteinte de l’objectif global. Les différentes évaluations indépendantes effectuées à la fin des phases ont relevé avec satisfaction des acquis considérables et des leçons pertinentes ont été apprises dans le développement du pays.
Après ces trois phases de mise en œuvre, l’ambassade de Suède a décidé de financer une derrière phase en vue de valoriser les acquis engrangés lors des phases précédentes. Cette dernière phase va permettre de faire la capitalisation et la consolidation des acquis et accélera un transfert de compétences et d’outils.
Cependant, M. Sidibé a déploré les difficultés liées aux litiges fonciers qui restent des sujets épineux malgré des avancées dans la gestion des conflits.
Le programme a pu résoudre plus de 46 conflits dans 14 Communes de sa zone d’intervention. Il a réalisé dans 22 Communes 40 infrastructures de développement à savoir 6 barrages, 7 marres aménagées, 7 périmètres maraichers, 4 puits pastoraux et 3 bosquets…