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La politique de gestion des villes : La CMA répond et agit à la demande des populations
Publié le lundi 18 fevrier 2019  |  kibaru
Kidal,
© Autre presse par Dr
Kidal, troisième grande ville du Nord du Mali
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Il est presque devenu courant de voir les différents acteurs nationaux et internationaux tels que le Gouvernement de Bamako, la MINUSMA ; Barkhane et autres, sous -entendre une part de responsabilité de la CMA à chaque fois qu’une action d’insécurité est commise sur l’une des zones encore sous son contrôle.

Les autorités intérimaires jusqu’ici seul mécanisme transitoire de gestion des localités avant la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle consensuelle conformément à la lettre de l’Accord signé, n’ont pas été prises au sérieux à la hauteur des attentes.



Sur tous les terrains, le niveau d’insécurité grimpe aussi bien dans l’Azawad que dans le sud du Mali considéré être sous-contrôle total du Gouvernement de Bamako.

La CMA principale actrice et porteuse d’une position politique adverse face au Gouvernement central de Bamako, continue de tenir des zones entière conformément aux dispositions des arrangements sécuritaires du cessez-le feu du 23 Mai 2014.

C’est dans cet esprit qu’une réglementation pour assurer :

– la tranquillité et la quiétude des habitants ;
– la sécurité des usagers ;
– la libre circulation des personnes et des biens;
– l’identification formelle des biens mobiles en activités et de leurs propriétaires ;
– l’identification des personnes étrangères et de leurs lieux de résidence afin de faciliter leur propre sécurité dans leurs activités licites ;
– le contrôle de validité des produits de consommation dans le marché;
– la lutte contre les produits de contre-façon et les produits illicites et/ou nuisibles à la santé;
– la prévention contre les actes majeurs d’insécurité ;
– une meilleure conduite des investigations sur les probables auteurs d’actes de banditisme et autres formes de violences contre les usagers ;
– une régulation de la circulation pour prévenir les excès et les infractions dangereuses pour les usagers de la route ;
– un contrôle de la circulation des personnes armées et des engins portant des armes dans les villes ;
– une fonctionnalité sereine des établissements publics, les services sociaux de bases et les organisations humanitaires présentes.
– …
a été finalement mis en vigueur.



Pour mettre en place un tel arsenal de gestion impliquant des domaines diverses dans une zone encore en attente d’une architecture institutionnelle consensuelle avec le Gouvernement central de Bamako, la CMA ne saurait qu’exploiter les instruments locaux de régulations pour établir son mécanisme temporaire.

La décision déjà en vigueur à Kidal sera progressivement étalée aux autres zones du vaste espace sous son contrôle. Des consultations avec les différentes couches suivant les réalités spécifiques de chaque secteur, avancent méthodiquement à travers les instances de l’organisation opérationnelles dans toutes les régions de l’Azawad.

Les rapports sur l’expérience en cours à Kidal demeurent satisfaisants et seront également mis à profit dans le cadre des très prochaines initiatives.
Les agents assurant la mise en œuvre de la décision de réglementation sont formés à la procédure d’application des dispositions et subissent un contrôle. Chaque action doit impérativement faire l’objet d’un procès-verbal soumis à la lecture et à la libre approbation du concerné par une quelconque des dispositions.



Les médias libres ou tous ceux qui s’estimeraient intéresser par la réalité du terrain sont invités à se rendre sur les lieux et bénéficieront de l’accompagnement possible dans l’exercice de leur mission.

A suivre…
Attaye Ag Mohamed
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