La cérémonie d’ouverture de travaux des assises de la Cour d’Appel de Bamako s’est déroulée la semaine dernière, sous la présence de Moussa S Diallo, président de cette juridiction. On notait la présence du président de la cour suprême, Nouhoum Tapily et d’Issiaka Keita, bâtonnier de l’ordre des avocats.
Cette session de deux semaines connaitra 74 dossiers concernant 135 accusés, 15 infractions toutes différentes les unes des autres, allant des crimes contre l’intégrité physiques à des infractions contre les biens.
Pour le procureur général, Daniel Tessougué, il ne saurait y avoir de réconciliation sans justice, d’où sa satisfaction pat rapport à la levée de l’immunité parlementaire des députes rebelles qu’il qualifie de caméléons.
« Les mandats d’arrêts doivent être exécutés et rien ne fait obstacle à cela ». Evoquant la possible libération des personnes poursuivies pour raison politique, il a déclaré que « c’est une intolérable immixtion dans les principes fondateurs de la république ».Il en a profité pour dénoncer la classe politique qui s’est omni latéralement compromise avec la pègre. Parlant de la presse, il dira que la liberté de la presse s’accommode mal du collier ou de prébende. « Quand elle se prête à ce jeu méphistophélique et pernicieux de travestir la vérité, elle se transforme en mercenaire de la plume… ».
Le président de la cour d’Appel, Moussa S Diallo, a mis l’accent sur l’impartialité des juges et assesseurs plus que jamais indispensable à une bonne distribution de la justice.