En droite ligne du dialogue pour relever les défis des réformes politiques et constitutionnelles en vue, une forte délégation de l’ADEMA-PASJ, conduite par son président, Pr Tiémoko Sangaré s’était rendue au siège de l’Alliance pour la République (APR) dans l’après-midi du jeudi 14 février pour échanges qualifiés de « convergence de vues parfaite ».
On notait du côté de l’ADEMA-PASJ, le 1er vice-président, l’ex-ministre Abdel Karim Konaté dit Empé, le président du groupe parlementaire Issa Togo, les responsables des femmes, Mmes Zouré Fadimata Maïga, Ramata Haïdara et d’autres lieutenants. Du côté de l’APR, le vice-président et ancien ministre Sambel Bana Diallo, le député Yattassaye et de nombreux responsables du parti étaient présents.
Après un huis clos prolongé, les deux leaders ont expliqué le sens de cette rencontre politique entre ces deux partis alliés de la majorité présidentielle Ensemble pour le mali (EPM). « Il s’agit d’une rencontre dans le cadre d’une démarche entreprise par l’ADEMA en mener le dialogue et des concertations sur les chantiers politiques majeurs qui nous attendent », a déclaré Pr Tiémoko Sangaré, non moins ministre de la Défense. Il a mis l’accent sur « la cohésion dans les rangs de la majorité présidentielle », avant d’évoquer le chantier de la révision constitutionnelle et du dialogue politique global en cours. Pour le président du parti de l’abeille solitaire, il y a une convergence de vue qui n’est point surprenante entre ces deux formations politiques très proches. « Notre objectif aujourd’hui c’est le dialogue pour éviter que des rumeurs ne viennent altérer notre convivialité. Il s’agit aussi d’un dialogue constructif face aux défis du pays ». Et de souligner la convergence de vue avec les interlocuteurs du parti du perroquet, l’APR d’Oumar Ibrahim Touré.
Pour sa part, le leader de l’APR a insisté sur l’utilité de se concerter au sein de la classe politique en général et en particulier au sein de la majorité. « ce sont des échanges fructueux sur toutes les questions relevant de la vie de la nation. Nous devons porter ces questions pour aider le mali à sortir de ses difficultés », a-t-il expliqué. Avant de plaider pour « la poursuite du dialogue politique en vue d’aider à dissiper les appréhensions sur la. question du cadre de concertations Ce qui va aider l’exécutif pour rassembler les Maliens » a-t-il déclaré, et faire courageusement face aux défis du moment.