L’Agence de Développement Régional du District de Bamako (ADR) a organisé du Mardi 12 et Mercredi 13 février au gouvernorat du district de Bamako un cadre de concertation de l’état des lieux sur la mise en œuvre des compétences de l’Etat transférées dans les domaines de l’Education et de la Santé aux collectivités territoriales du district de Bamako. Cette rencontre présidée par le directeur général de l’ADR, Mahamadou Wadidié a enregistré la présence du représentant du gouverneur de Bamako, Yaya Waïgalo.
Dans son mot de bienvenue, Mahamadou Wadidié a déclaré que des accords bilatéraux entre le Mali et les USA ont donné naissance à un projet dénommé SNGP. Selon lui, ce projet qui se décline comme une organisation pour une meilleure gouvernance a pour but de promouvoir les changements ciblés dans le système de la gestion des finances publiques au niveau national et régional.
Avec comme résultat attendu, dit-il, l’amélioration de la décentralisation financière à travers un transfert adéquat des ressources au niveau central vers les collectivités territoriales avec une augmentation significative sur le plan de la quantité et de la qualité des services sociaux de base, notamment l’Education et la Santé.
Aux dires du DG de l’ADR, son agence se donne comme mission de contribuer au développement local et régional à travers une assistance soutenue auprès des collectivités, de tous les acteurs du développement.
« Les enjeux de Bamako sont les enjeux majeurs mais il n’y a point de développement sans une maitrise de l’éducation et de la santé. C’est pourquoi nous avons souhaité à l’entame de nos activités de nous intéresser à ce secteur » a précisé M. Wadidié.
Pour lui, il s’agira pour l’ADR et la SNGP de mettre à profit la contribution des experts pour l’évolution des forces et faiblesses dans ces domaines de compétence (éducation et santé) transférés aux collectivités. Cela, explique M. Wadidié, par les résultats issus de cette réflexion qui permettront aux collectivités de prendre des décisions positives pour l’atteinte des objectifs liés à la mise en œuvre du détail des compétences transférées dans le secteur de l’éducation et de la Santé.
Il poursuit aussi que les objectifs spécifiques de cette rencontre étaient d’analyser les difficultés liées à l’exercice des compétences transférées, de faire un état des lieux exhaustif des projets si possible, programmes et des ressources transférées ou disponibles dans les secteurs de l’éducation et de la Santé, formuler et diffuser des recommandations auprès des autres acteurs de la société civile, les partenaires techniques et financiers, l’Etat et les collectivités.
Quant au représentant du gouverneur du district de Bamako, il dira que la décentralisation est la libre administration des collectivités par elle-même. Cette libre administration, dit-il, devient de plus en plus effective par le transfert des compétences de l’Etat aux collectivités. Ces compétences sont spécifiées dans le décret N°02-314 PRM du 4 juin 2002 concernant les communes et cercles en matière de santé.
D’après M. Waïgalo, les prestations dans le domaine de la santé connaissent certes des difficultés mais aussi des acquis à capitaliser et consolider. « Pour le bon fonctionnement de ces compétences transférées aux collectivités, l’ADR de Bamako et le gouvernement ont initié les présents cadres de concertations avec l’assistance de l’USAID à travers son programme de gouvernance SNGP qui visent l’amélioration des systèmes de gestion des finances publiques pour plus de fournitures de services aux populations, spécifiquement dans les domaines de la Santé et de l’Education » a-t-il fait savoir. Par Mariam SISSOKO