Le vendredi 15 février l’Institut National de la Statistique (INSTAT) a tenu au Grand Hôtel de Bamako la 14ème session ordinaire de son conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture était présidée par son PCA, le ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire, Adama Tièmoko Diarra. C’était en présence du Directeur Général de l’INSTAT, Arouna Sougané et les administrateurs. Selon le PCA l’INSTAT a réalisé 80% des activités prévues au cours de l’exercice 2018.
Les administrateurs de l’INSTAT au cours de cette14ème session, ont examiné les dossiers relatifs à la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la dernière session, le rapport d’exécution du budget, le rapport d’activités au 31 décembre 2018 et le programme du budget 2019.
D’entrée de jeu, le ministre Diarra dira que dans le cadre du basculement de la gestion budgétaire en mode budget-programme, il est soumis aux administrateurs le projet de contrat de performance entre le responsable du programme (collecte, analyse, diffusion des données et coordination du système statistique national) et l’INSTAT. Selon lui, il ressort du rapport d’activités soumis à leur appréciation qu’à la date du 31 décembre 2018 l’INSTAT a réalisé 80% des activités prévues durant l’année écoulée.
Parmi ces activités réalisées il citera entre autres, la production des comptes économiques définitifs 2016 conformément aux standards internationaux, la production des indices de chiffre d’affaires dans le commerce, dans la construction (BTP) et des services. Il a évoqué aussi, l’indice du coût de la construction ainsi que les comptes trimestriels pour l’amélioration, le suivi de la conjoncture économique, la réalisation de la 7ème édition de l’enquête monétaire et permanente auprès des ménages, la poursuite des préparatifs et la mobilisation des ressources du 5ème Récemment General de la Population et de l’Habitat.
Pour lui, la réalisation de ces activités a permis de mettre à la disposition des utilisateurs de données statistiques un flux important d’indicateurs macroéconomiques, conjoncturels et sociaux dans le cadre de l’élaboration, de la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement publics ou privés.
Selon le PCA de l’INSTAT, le budget de l’année 2018, a eu un taux d’exécution de 91% et de 42% respectivement pour les ressources et les dépenses. « Le faible taux d’exécution des dépenses s’explique essentiellement par les retards observés dans le processus de passation des marchés sur le projet d’amélioration du système statistique national du Mali » a-t-il-dit.
Quant au Directeur Général de l’INSTAT, il a affirmé qu’au cours de l’exercice 2019 sa structure va engager de grandes opérations, le récemment général de la population et l’habitat et le récemment général des unités économiques. Selon le DG ces opérations coûteront environ 9.000.000.000 de FCFA pour le compte de l’année 2019. Pour M Sougané ces différents recensements permettront à notre pays de disposer d’une masse critique d’indicateurs, pour le suivi de la conjonctive économique mais aussi du développement et le suivi des indicateurs sociaux dans le cadre des politiques et stratégies de lutte contre la pauvreté. A cela s’ajoute, la disposition des indicateurs pour le suivi des stratégies régionales et internationales comme l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et les ODD des Nations-Unies.