2 412 783 482francs CFA pour l’exercice 2019 contre 2 612 471 000 francs en 2018, soit une baisse de 7,64%, tel est le chiffre du projet de budget en recettes et en dépenses de l’Office National des Produits Pétroliers (ONAP). C’est ce qui ressort des travaux de la 37ème session ordinaire de son Conseil d’Administration du 15 février, tenue dans ses locaux. L’ouverture était présidée par le Conseiller Technique au ministère des Finances, M. Modibo Maïga en présence du DG de l’ONAP,M. Modibo Gouro Diall et des administrateurs de cette structure.
L’examen du rapport d’exécution du budget 2018, les projets de budget et de budget-programme de l’ONAP au titre de l’année 2019 ont été les deux points inscrits à l’ordre du jour de cette 37ème session de l’ONAP.
Le président du Conseil d’Administration dira dans son intervention que cette session se tient dans un contexte marqué par un marché bien approvisionné avec des prix relativement accessibles des produits. Dans la même veine, M. Maïga a rappelé que 2018 a été marquée par la baisse des cours du baril de pétrole brut de 17% , due à l’abondance de l’offre et les prévisions de ralentissement de la croissance mondiale.
Il dira que conformément aux engagements du Gouvernement, le mécanisme de taxation des produits pétroliers a été correctement appliqué par la répercussion des fluctuations des prix internationaux du pétrole sur le prix de la consommation, à l’intérieur d’une bande de 3%. Et pour sa bonne compréhension l’ONAP a mené une campagne de communication auprès des consommateurs dans l’ensemble du pays. Il affirmera que les prévisions du budget 2018 ont été atteintes à l’ordre de 102,72% en recettes. Toute chose qui s’explique par la dotation complémentaire, destinée à la campagne de communication sur le mécanisme de taxation des produits pétroliers. Et exécuté à hauteur de 95,22% en dépenses.
Selon le PCA, le projet de budget 2019 se chiffre en recettes et en dépenses à 2 412 783 482francs CFA de l’exercice 2019 contre 2 612 471 000 francs en 2018, soit une baisse de 7,64%, due à la réduction du budget de fonctionnement. « Ce gap aurait pu être comblé si l’office disposait des ressources propres provenant notamment du sous-secteur des hydrocarbures » a-t-il ajouté.
Pour lui, l’exécution du budget 2019 permettra la mise en œuvre des programmes essentiels qui sont : la sécurisation de l’approvisionnement du pays en produits pétroliers de meilleure qualité, la collecte et la diffusion des statistiques d’importation, de consommation et de vente des produits pétroliers et les opérations de contrôle de qualité des produits pétroliers.