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Grève des enseignants : La prime de logement comme point de discorde !
Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  Le Matinal
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© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du PRODEC 2
Bamako, le 9 juin 2018 le ministre de l’Education nationale a présidé l’Atelier de validation du programme décennal de développement de ‘Education PRODEC 2 au Radisson Blu
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Les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre 2016, se livrent au sabotage des activités pédagogiques par des grèves sauvages et séquentielles. Pendant ce temps, ce sont les enfants des pauvres qui sont les victimes de cette cessation d’activités pédagogique à l’école. Malgré tout, la médiation, constituée des membres du Conseil Supérieur de l’Education, de la Fédération des Associations de Parents d’Elèves, de l’Association des Adolescentes de 1960, de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali, de la Commission Education de l’Assemblée Nationale… ne démord pas ! Sur les dix points de revendications des syndicats d’enseignants, au cours des différents rounds de négociations entre les parties, il y a eu six points d’accord, un point d’accord partiel et trois points de désaccord. Ce qui a poussé les responsables de l’Education Nationale à sortir de leur torpeur en organisant un point de presse.

Abordant le vif du sujet, les deux conférenciers du jour ont expliqué que le ministre de l’Education Nationale, le Pr Abinou TEME, acquis à la vertu du dialogue, a déjà initié plusieurs rencontres avec les acteurs et les partenaires de l’école, en leur demandant expressément de s’impliquer auprès des syndicats d’enseignants pour les ramener à de meilleurs sentiments. Ainsi, le Conseil Supérieur de l’Education, la Fédération des Associations de Parents d’Elèves, l’Association des Adolescentes de 1960, l’Association des Elèves et Etudiants du Mali, la Commission Education de l’Assemblée Nationale ont été reçus par le ministre TEME qui a toujours exprimé sa volonté de mener les bons offices pour renforcer l’accalmie à l’école.

Selon les conférenciers, certains des représentants de ces structures ont même rencontré les syndicats d’enseignants signataires du 16 octobre pour rechercher l’entente indispensable pour la reprise des classes. Toujours selon les conférenciers, à l’issue des travaux de la commission de conciliation, il y a eu six points d’accord, un point d’accord partiel et trois points de désaccord. Pour les conférenciers, le Ministère du Travail et de la Fonction Publique a reçu quatre préavis de grève de la part des syndicats d’enseignants comportant tous les mêmes points de revendication qui sont au nombre de dix au total. Une chose est sûre, selon les conférenciers, la philosophie du dialogue, qui est la démarche principale des autorités du ministère de l’Education Nationale, se poursuivra à la fois en direction des grévistes et des autres acteurs de l’école pour rechercher par tous les moyens de bons offices en vue d’apaiser le climat de l’école. Et cela, pour le confort des enfants. L’un des points de désaccord est lié à la prime de logement. Et pour autant, il nous a été dit que les grévistes avaient, dans un premier temps, accepté de renoncer à ce point si le gouvernement leur accordait une prime de recherche. Ce qui est désormais un acquis. Tous les ordres d’enseignement, du fondamental au secondaire, général, technique et professionnel, bénéficient de primes de documentation et de recherche ; et cela indépendamment de la catégorie professionnelle.

Pour la satisfaction de ce point revendicatif, la partie gouvernementale a proposé les mesures de facilitation pour l’octroi des parcelles d’habitation et des logements sociaux. Les syndicats d’enseignants n’ont pas accepté ces propositions. Ils ont seulement misé sur l’aspect financier. Les deux autres points de désaccord sont relatifs aux frais d’examens et de concours et la nomination des fonctionnaires enseignants des collectivités dans les services centraux de l’éducation. Toutefois, la principale nouveauté de ces discussions est l’octroi d’une prime de documentation qui existe désormais pour tous les ordres d’enseignement du fondamental au secondaire, général, technique et professionnel. Et cela indépendamment de la catégorie professionnelle.

Pour des anciens syndicalistes, il s’agit là d’une avancée significative, car cette revendication date des années 1980 et n’était une réalité que pour l’enseignement supérieur. Le gouvernement doit cependant s’employer pour trouver une issue définitive à ces mouvements de grèves dans l’espace scolaire qui sanctionne au bas mot 80% des enfants maliens !

Salif Diallo

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