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8è session de la 5è mandature du CESC : La question sécuritaires examinée sous différentes facettes
Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  L’Essor
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Les travaux ont abouti à des recommandations pour rendre plus
efficaces les interventions des forces de sécurité et de défense afin de restaurer la confiance au sein des populations


La session a pris 15 jours au cours desquels plusieurs sujets ont été abordés
La 8è session ordinaire de la 5è mandature du Conseil économique, social et culturel (CESC) a été clôturée, hier, au siège de l’institution à Koulouba. La cérémonie, présidée par le président Boulkassoum Haïdara, a enregistré la présence de plusieurs personnalités administratives et politiques.
Le thème de cette 8è session portait sur la sécurité. Les travaux, qui ont démarré le 4 février dernier ont duré quinze jours. Pendant cette session, tous les aspects de chaque discipline du secteur de la sécurité ont été habilement examinés.
Il s’agit, entre autres, du diagnostic des atouts et faiblesses du système sécuritaire au Mali, des enjeux et défis géostratégiques, géopolitiques et géologiques de notre pays dans la région africaine, de l’exploitation ingénieuse des sensibilités historiques, psychologiques et comportementales des entités ethniques et vulnérables des différentes communautés de notre société en vue de faciliter leur instrumentalisation au service du Mali.
Il y avait aussi l’identification des facteurs endogènes et exogènes qui favorisent l’insécurité, notamment l’extrême pauvreté, le désœuvrement de la jeunesse, l’état de la gouvernance, l’indisponibilité de moyens financiers, matériels et humains à hauteur de souhait pour la mise en œuvre conséquente de l’Accord pour la paix et la réconciliation, afin d’éviter les escalades dangereuses de certains signataires qui pourraient compromettre ledit accord.
Dans son allocution de clôture, le président de la CESC a rappelé que pendant quinze jours de travaux, des experts, tous compétents dans différents domaines de la sécurité, ont entretenu les membres de l’institution sur des thématiques d’acuité sécuritaire, illustrées de supports visuels qui ont facilité la compréhension. Ces débats, dira-t-il, ont permis aux participants de comprendre l’impérieuse nécessité de parachever la Réforme du secteur de la sécurité.
Selon Dr Haïdara, cette réforme prend en compte les aspirations profondes des populations. «Les débats ont aussi permis de finaliser le plan d’action de la Réforme en vue de sa mise en œuvre diligente en misant d’abord sur nos propres moyens financiers, matériels et humains avant tout appui extérieur», a souligné Dr Boulkassoum Haïdara.
Parlant de l’évolution préoccupante de l’extension de la crise sécuritaire à tous les Etats de la région africaine dont certains sont pris en étau à la fois par Aqmi et Boko Haram, Dr Haïdara a invité ces pays du continent à mutualiser leurs efforts au-delà des regroupements sous-régionaux notamment le G5 Sahel. Selon lui, cette mutualisation est indispensable pour endiguer le fléau planétaire que constitue l’insécurité.
Le premier responsable du CESC a assuré que son institution ne ménagera aucun effort pour plaider en faveur des préoccupations sécuritaires du Mali auprès des plus hautes autorités. «Nos missions nous commandent également de former, sensibiliser et éduquer nos populations de l’intérieur et nos compatriotes de la diaspora sur les messages que les experts nous ont magistralement renseignés pendant cette session», a signalé Dr Boulkassoum Haïdara, avant de dire à ses collègues que le parfait accomplissement de ces missions fait appel à leur sens aigu de la responsabilité, leur savoir-faire et savoir-être pour pénétrer dans la confiance des populations maliennes afin d’obtenir leur adhésion à leur vision commune de lutte contre l’insécurité aux côtés des forces de défense et de sécurité.
A l’issue des travaux, les débats entre participants et experts ont permis d’aboutir à des recommandations dans plusieurs disciplines de la sécurité qui ont trait à l’état des lieux de la Stratégie nationale de la Réforme du secteur de la sécurité, à l’état de la mise en œuvre du Programme de sécurisation des régions du Centre, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le processus DDR des ex-combattants des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.
Ces recommandations consistent spécifiquement à mieux identifier les assaillants afin d’éviter les amalgames, rendre plus efficaces les interventions des forces de sécurité et de défense afin de restaurer la confiance au sein des populations, renforcer la bonne collaboration entre les populations et les forces de sécurité et de défense. A celles-ci s’ajoutent le renforcement des structures de défense, de sécurité (postes de sécurité, patrouilles), la stabilisation du Centre dans le but de favoriser le retour des services socio-économiques de base, la mise en œuvre de programmes urgents de développement en vue de favoriser le retour des déplacés. Il ressort également des recommandations la moralisation du recrutement dans l’armée et l’exigence du respect de la discipline, de la hiérarchie et du règlement militaire, les normes et procédures de gestion des stocks d’armement et des magasins de munition.

Mohamed D.
DIAWARA
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