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Déclaration de Bamako : à la recherche d’une « alternative crédible » au franc CFA
Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  Jeune Afrique
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de remise des prix Litteraires
Bamako le 11 mars 2015, cloture de la biennale des lettres sous le haut parrainage de Madame la premiere Dame KEITA Aminata Maiga, l`epouse du chef de l`Etat. Photo Aminata Dramane TRAORE
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À l'initiative de l'économiste togolais Kako Nubukpo, des « États généraux du F CFA » se sont déroulés à Bamako les 16 et 17 février. Objectif : trouver une monnaie qui pourrait remplacer l'ancienne monnaie coloniale et « servir l’intérêt général »

À Bamako, les 16 et 17 février, se sont relayés à la tribune l’économiste camerounais Martial Ze Belinga, l’ancien ministre togolais des Finances Kako Nubukpo, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, le philosophe malien Issa N’diaye ou encore l’altermondialiste malienne Aminata Dramane Traoré, tous bien connus pour leur opposition au franc CFA.

« La monnaie, ce n’est pas que l’argent, elle a des dimensions politiques, économiques et culturelles. Le CFA vient d’une ancienne puissance coloniale, et qui descend du temps du colonialisme », ont estimé les intervenants lors des « États généraux du F CFA », dans le mythique mémorial Modibo-Keita, du nom du premier président du Mali indépendant, qui avait retiré son pays de la zone CFA avant que le dictateur Moussa Traoré ne l’y ramène, en 1968.

« Nous sommes dans une phase de sensibilisation », a expliqué à Jeune Afrique l’économiste Kako Nubukpo.

Pas de transformation structurelle des économies
À l’instar du Modibo Keita, d’autres dirigeants ont poussé leurs pays à s’affranchir du franc CFA, comme l’Algérie, la Tunisie ou encore Madagascar. « Il n’y a que l’Afrique noire qui est restée dans la zone CFA », a ainsi rappelé Mamadou Koulibaly, pour qui « la parité, la garantie de comptabilité, le mouvement de l’économie vers l’Europe profitent essentiellement aux entreprises françaises ».
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