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Enseignants/gouvernement : les points de divergence
Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  Info Matin
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© aBamako.com par Momo
Atelier de validation du PRODEC 2
Bamako, le 9 juin 2018 le ministre de l’Education nationale a présidé l’Atelier de validation du programme décennal de développement de ‘Education PRODEC 2 au Radisson Blu
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Les syndicats de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale : SYPESCO, SYNEB, FENAREC, SYLDEF, SYNEFCT, SYNESEC, COSES, SNEC sont en grève de 13 jours, soit 312 heures, allant du mercredi 13 février au vendredi 15 février 2019, du lundi 18 au vendredi 22 février 2019 et du lundi 25 février au vendredi 1er mars 2019 sur toute l’étendue du territoire national. Depuis, mercredi dernier, cette grève paralyse le front scolaire.

Selon le ministère de l’Éducation nationale qui a fait le point des négociations sur les points de revendication déposés sur la table du ministre du Travail, sur 10 points, il y a eu 6 points d’accord, 1 point d’accord partiel et 3 points de désaccord.

Le premier point de désaccord est relatif à l’octroi d’une prime de logement au personnel enseignant du préscolaire, fondamental, secondaire et professionnel. Pour satisfaire les syndicats, la partie gouvernementale s’est engagée à examiner la possibilité de faciliter l’acquisition de parcelles à usage d’habitation au profit du personnel enseignant. Cette proposition faite par la commission de conciliation constitue une avancée significative de la part du Gouvernement. Cependant, les syndicats n’ont pas accepté cette offre et maintiennent leur revendication qui est l’octroi d’une prime de logement à 100 000 francs pour la catégorie A, 75 000 francs pour la catégorie B et 50 000 francs pour la catégorie C.

Le deuxième point de désaccord concerne, selon nos sources, la relecture du décret portant allocation d’indemnité au personnel chargé des examens et concours professionnels en ses articles 1, 2 et 3. À ce niveau, les syndicalistes exigent de revoir à la hausse les indemnités liées aux examens.

Il s’agit là d’une prise en charge financière liée à la surveillance des examens (15 000 FCFA contre 4000 f en cours) ; frais de correction des copies au secondaire (1 500 f contre 475 FCFA en cours) ; frais de correction des copies au fondamental (1250 FCFA contre 375 FCFA en cours) ; président de centre/secondaire (100 000 francs contre 50 000 FCFA en cours) ; président de centre au fondamental (75 000 francs, contre 30 000 en cours). C’est-à-dire que conformément au taux en cours objet du décret 529/P-RM du 21 juin 2013, ces primes étaient respectivement de 4 000 francs CFA ; 475 francs CFA ; 375 francs CFA ; 50 000 francs CFA et 30 000 CFA.

Enfin, le dernier point de désaccord est relatif à l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités territoriales aux services centraux de l’État. À ce niveau, les syndicats exigent leur admissibilité immédiate dans les services centraux de l’État, alors que le Gouvernement propose pour cela, la mise en place d’une commission composée de représentants de tous les acteurs de la décentralisation en vue d’examiner la question, dans toute sa globalité, compte tenu du fait que les enseignants ne sont pas les seuls corps concernés par la décentralisation.

Les missions de bons offices n’étant pas parvenues à concilier les deux parties, la grève se poursuit même si elles déclarent toujours être ouvertes au dialogue.

PAR SIDI DAO



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