Plus de 2 300 Maliens sont rentrés dans la région en 2018, pendant que d’autres continuent de s’enfuir. Le pays accueille aussi des Burkinabés et des Nigériens.
Assis sur son tapis face à ses rangées de bracelets et colliers en argent, Ibrahim Ag Hamil recompte ses billets de 5 000 francs CFA (7,60 euros). En une poignée de minutes, il a conclu plusieurs transactions. Et à des prix bien plus élevés que d’ordinaire. Une aubaine qui casse son quotidien. « Aujourd’hui, ce n’est pas comme avant la crise de 2012. Il n’y a plus beaucoup de clients », se plaint l’artisan de Tombouctou, un œil sur son chameau, l’autre sur ses bijoux. « Je peux très bien ne rien vendre pendant plus de deux mois », ajoute-t-il, fataliste.
Mais ce 7 février, une occasion en or s’est présentée à lui. La visite du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Volker Türk, venu accompagné d’une délégation d’une dizaine de personnes, pour rencontrer les réfugiés qui ont décidé de rentrer chez eux, après avoir fui le Mali au déclenchement de la guerre, en 2012.... suite de l'article sur Le monde.fr