Le gouvernement a publié, hier en début de soirée, un communiqué dans lequel il précise avoir «obtenu la libération de Makan Doumbia, préfet de Ténenkou, enlevé le 8 mai 2018 sur l’axe Mopti-Tenenkou et d’Issaka Tamboura, journaliste enlevé le 27 décembre 2018 sur l’axe Boni-Nokara ». «Ce dénouement heureux est le fruit d’un long processus initié pour préserver leur vie », indique le communiqué, ajoutant que «le gouvernement, par le biais des passerelles établies, va poursuivre ses efforts visant à élucider le sort de tous nos concitoyens (en otage) et d’en tenir informées les familles et l’opinion nationale».
L’information de la libération de ces deux otages avait d’abord été relayée sur les réseaux sociaux dans l’après-midi. Plusieurs de nos confrères se sont réjouis de la libération du directeur de publication du journal «Le Soft». La présidente du Comité de crise mis en place après sa disparition, nous a confié que «Issaka a passé la matinée (NDLR hier) à l’hôpital Gabriel Touré où il a subi des examens médicaux». Ramata Diaouré a tenu à préciser que cette libération a été rendue possible grâce à une forte implication du ministère de l’Economie numérique et de la Communication, des autres départements concernés et grâce à la mobilisation de l’ensemble des organisations de la presse.
La disparition de notre confrère avait inquiété l’ensemble de la presse et suscité beaucoup d’interrogations. Face à la mobilisation générale, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, avait assuré qu’il mettrait tout en œuvre avec son collègue en charge de la Sécurité et le gouverneur de la Région de Mopti pour faire toute la lumière sur le cas de notre confrère.