Samedi 9 février, il est 9 h 30. Nous venons d’effectuer deux appels infructueux : deux appels partis automatiquement sur répondeur. Malgré tout, les deux appels sont facturés par l’opérateur de téléphonie, Orange-Mali à 27 Fcfa. Le même jour, soit 2 heures plus tard, une personne proche de moi “bipe” à de brefs intervalles, deux numéros qui n’ont, pour la petite histoire, pas réagi. Les deux appels ont été aussi facturés à 200 Fcfa, néanmoins. Idem pour cette autre personne qui s’est fait siphonner la bagatelle de 500 Fcfa. Verte de colère, la personne n’hésita pas à enlever la puce d’Orange-Mali avant de la jeter. Sans autre forme de procès. On pourrait multiplier les exemples à l’infini. Dire que parmi les victimes d’Orange-Mali figurent des clients de l’époque d’Ikatel ! Dire que la presse a joué un rôle crucial dans l’interconnexion d’Orange-Mali (alors Ikatel) avec Malitel. Y-a-t-il un ministre pour rappeler un peu ces sociétés à l’ordre ? Leur rappeler qu’on ne peut pas tout se permettre sous prétexte qu’on est riche, qu’on est dans une société organisée, qui a des lois que tout le monde doit respecter.
Les Associations créées pour la défense des droits des consommateurs restent étrangement, muettes, leurs responsables étant occupés, qui à finir son gâteau, qui à grignoter son “moka”. Orange-Mali, au lieu de voler les clients, ferait mieux d’investir dans le renforcement de ces installations afin d’améliorer ses qualités de service qui ne cessent de se dégrader au fil des mois.