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A Gao, Edouard Philippe appelle à "l’engagement de tous" contre le jihadisme au Sahel
Publié le dimanche 24 fevrier 2019  |  AFP
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Gao (Mali), 24 fév 2019 (AFP) - Le Premier ministre français Edouard
Philippe, en visite au Mali, a appelé dimanche à "l'engagement de tous" dans
la lutte contre le jihadisme au Sahel, renouvelant le voeu de Paris de ne pas
être laissé aux avant-postes par la communauté internationale.
Le chef du gouvernement français s'exprimait devant des soldats de la force
Barkhane sur la base française de Gao, dans le nord du Mali, où il a passé la
soirée et la nuit de samedi à dimanche avec les troupes.
"Nous avons besoin de l'engagement de tous pour progresser vers une
stabilisation durable. Nul ne peut se vanter de se passer des autres", a-t-il
dit, citant un proverbe malien.
Il a notamment souligné le rôle de la force onusienne, la Minusma, dont
l'avenir est incertain, la mission européenne EUTM, ainsi que la force
militaire du G5 Sahel, dont l'essor a pris du retard.
"C'est l'action de tous, avec Barkhane, aux côtés des forces maliennes, qui
fera reculer le jihadisme", a-t-il plaidé.
Le Premier ministre a rendu hommage à "l'héroïsme" et aux résultats
"décisifs" des militaires de Barkhane, dans un discours devant des soldats
principalement français, mais aussi britanniques, estoniens et malien,
rassemblés sur un vaste carré de terre battue au coeur de la base.
"Soldats de Barkhane, vous obtenez des résultats opérationnels
remarquables, décisifs", a déclaré M. Philippe.
Après avoir annoncé la mort en novembre du prédicateur radical peul Amadou
Koufa, l'armée française a annoncé avoir tué jeudi l'Algérien Djamel Okacha,
alias Yahya Abou El Hamame, un autre leader du Groupe de soutien à l'islam et
aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à
Al-Qaïda.
"Vous êtes parvenus à détruire leurs moyens de combat, à intercepter leurs
flux logistiques, à tarir leurs ressources. Nous devons le répéter: chaque
jour, nos ennemis subissent des pertes importantes, ce qui réduit d'autant
leur capacité de nuisance", a dit M. Philippe.
Si la menace jihadiste "n'a pas disparu", "elle est désormais contenue,
endiguée", a-t-il affirmé.
Des zones entières du Mali échappent encore au contrôle des forces
maliennes, françaises et de l'ONU, régulièrement visées par des attaques.
Après un survol en hélicoptère dans les alentours de la base, Edouard
Philippe, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, s'est incliné
devant le monument dressé en mémoire des 24 soldats tués au Mali depuis le
début de l'intervention française.
map/siu/sd

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