La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour les violences sexuelles en situation de conflit, Mme Pramila Patten, est en visite au Mali depuis ce mardi 26 février. L’objectif de cette visite est de rencontrer les victimes et faire plaidoyer pour toutes celles qui ont subi des violences sexuelles pendant le conflit.
Chargé des questions de viols, d’esclavage sexuel et de toute autre forme de violence sexuelle liée au conflit à l’ONU, sa visite au Mali a du sens, lit-on sur la page Facebook de la Mikado, car de nombreuses victimes de la crise de 2012 restent méconnues et sans assistance. Pour Mme la représentante, ce qui importe, c’est que les victimes soient reconnues comme victimes et obtiennent des réparations. La visite de Mme Patten va servir à faire le plaidoyer auprès des associations des victimes, des groupes armés, et des victimes elles-mêmes, ensuite elle aura aussi des séances de travail avec les femmes leaders du Mali, avec le bureau de la protection des femmes de la MINUSMA pour évaluer la situation dans les régions.
1re édition de la CCRSahel
Une rencontre avec les partenaires au développement sur le financement du plan d’investissement climat pour la région du Sahel (PIC-RS) prévue
Les chefs d’État et de gouvernement se sont réunis hier lundi 25 février 2019 au Nigéria dans le cadre de la 1ère Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Commission Climat pour la Région du Sahel (CCRSahel). Cette rencontre était sous la présidence du président Nigérien Mahamadou Issoufou. Le Premier ministre malien a pris part à cette rencontre au nom du Président de la République. Cette conférence a été l’occasion de discuter de « l’endossement du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS) », du « dispositif institutionnel et de sa mise en œuvre », lit-on sur la page Facebook de la présidence du Niger où on précise également qu’une table ronde « des partenaires au développement sur le financement du plan d’investissement climat pour la région du Sahel (PIC-RS) » est prévue aujourd’hui mardi 26 février 2019.
À l’ouverture de la cérémonie, la présidence nigérienne tout en rappelant les engagements issus de la COP21de Paris et de la COP22 à Marrakech a précisé : « Nous avons décidé de sauver notre planète » des effets du changement climatique. « Face aux sécheresses récurrentes, au rétrécissement des lacs, à la dégradation des écosystèmes et à leur exacerbation, il nous faut agir », lit-on sur la page Facebook de la présidence nigérienne. Le chef d’État nigérien n’a ménagé aucun effort pour tisser des liens entre le terrorisme, le changement climatique et la migration irrégulière.