Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Impact de la grève des bouchers : Légère hausse du prix de la viande sur les marchés
Publié le mercredi 27 fevrier 2019  |  Le Républicain
Les
© aBamako.com par A S
Les prix de la viande ont baissé sur le marché
Bamako, le 17 Août 2015 le constat montre que les prix de la viande ont baissé sur les marché de Bamako
Comment


La grève des bouchers et des vendeurs de bétails a duré 3 jours à Bamako. Cette grève a eu des répercussions sur le panier de la ménagère. En effet, après la grève, le prix du kilogramme de viande rouge, affiché par les bouchers de plusieurs marchés de la capitale, donne le tournis à plus d’une ménagère. Il a augmenté de 2000FCFA à 2200FCFA.

Selon Bédi Sidibé, chef des bouchers au marché de Lafiabougou terminus, cette hausse du prix de la viande est due au malentendu entre les éleveurs et le gouvernement. Pour Debourou Guindo, vendeur de viande au marché de Lafiabougou terminus à cause de la grève même les vendeurs du marché à bétail (grabale) refusaient de vendre leurs moutons. De son avis, avec la fin de la grève aujourd’hui, il y aura un terrain d’entente avec le gouvernement et les grévistes. Cette situation met bon nombre de ménagères dans tous leurs états. Les ménages à petits revenus ont aussi ressenti l’effet de la grève.

Sitan Cissé, ménagère, pense que cette grève n’a pas du tout été facile pour elle : « avant la viande que j’achetais à 300FCFA est aujourd’hui vendu à 500CFA.» Je n’ai plus le choix, j’achète du poisson fumé maintenant. Pour Aminata Sangaré, une ménagère réside à Lafiabougou, l’augmentation du prix de la viande est un véritable casse tète pour les ménagères. « Déjà on avait du mal à acheter de la viande, l’augmentation du prix devient vraiment pénible. » Djelika Coulibaly, vendeuse de légumes au marché de Lafiabougou tabacoro, souhaite une rapide baisse du prix de la viande. « Nous avons déjà assez souffert de cette grève. Ça n’a pas été vraiment facile.

Ce n’est ni bon pour les éleveurs ni pour les bouchers. Les bouchers et les éleveurs sont des chefs de famille qui doivent vendre pour pouvoir subvenir au besoin de leur famille. Les femmes aussi souffrent. Tout le monde est donc perdant », explique-t-elle.

Commentaires

Titrologie



Le Républicain N° 4380 du 7/5/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment