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Police Nationale : le bilan de l’année 2018 jugé satisfaisant
Publié le jeudi 28 fevrier 2019  |  Le Reporter
Inauguration
© aBamako.com par A S
Inauguration d`un magasin de dépot pour la police Nationale
Inauguration d`un magasin de dépôt pour la police Nationale le 8 Juin 2016.
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Le directeur général de la Police nationale, Moussa Ag Infahi, était face à la presse mercredi 20 février à la direction générale de la Police nationale. L’objectif était de faire part aux journalistes du bilan des activités de l’année 2018 et des perspectives pour 2019.

L’une des missions des plus attendues de la police nationale, c’est celle liée à la sécurité publique. À cet effet, le directeur général de la police nationale, au cours de cette conférence de presse, a précisé que, dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens, 20 010 patrouilles ont été organisées sur l’ensemble du territoire national, dont 112 010 à Bamako. Par rotation, 75 147 éléments ont été déployés dont 4 182 à Bamako. 20446 personnes ont été interpellées dont 15 822 à Bamako. 7480 engins ont été saisis dont 6900 à Dourou. Dans le cadre du maintien d’ordre, des opérations de ratissage et de maintien d’ordre ont été menées sur l’ensemble du territoire national. Soit 2 205 services dont 627 à Bamako.

Le directeur général de la police nationale, Moussa Ag Infahi, a confirmé la descente des policiers sur l’ensemble du territoire national à l’exception de Kidal, prévu pour bientôt. En ce qui concerne les opérations, 1293 opérations ont été menées. 10406 accidents recensés dans la circulation routière dont 7588 blessés. Au niveau des dégâts matériels, 8873 ont été recensés à Bamako contre 2659 dans les régions. Suite à ces accidents, 322 morts ont été recensés à Bamako et 143 dans les régions.

En matière de police administrative, 32 8186 cartes d’identité nationale ont été délivrées. Concernant la police judiciaire, elle a déféré 11 138 personnes qui sont impliquées dans des délits ou crimes. Au cours de ces opérations, 126 armes de tous canaux ont été saisies et environ 1994 militions en branle. 2 tonnes et 770 kg d’herbe de cannabis, 374g d’origine de cannabis, 1072 craques dérivées de cocaïne, 569 doses dérivées d’héroïne, un ensemble de comprimés et produits pharmaceutiques illicites, soit 2 tonnes 633, ont été saisis.

En plus des activités judiciaires, la police nationale, appuyée par d’autres forces de défense, a couvert l’ensemble des évènements majeurs au cours de l’année 2018. Pour ce qui est de la sécurité aux frontières, la police nationale a facilité les mouvements des Maliens à travers la délivrance des passeports biométriques.

Au cours de l’année 2018, 86860 passeports ont été établis. Au titre de visa, 7530 ont été délivrés, 12717 visas de séjour dont 2363 en situation régulière ont été reconnus à la frontière et 248 personnes non admises sur le territoire national. Aux dires du directeur général, toutes ces actions ont été menées par l’ensemble des services de police. Ainsi, l’inspection de la police nationale a supervisé 60 services et 60 missions sur le terrain, pour le contrôle des services de police dans toutes les régions du pays.

D’après lui, le policier, c’est un fonctionnaire qu’il faut former et équiper. Sur ce, le directeur M. Infahi a rappelé la formation des contingents de commissaires et des officiers qui viennent de terminer. 750 élèves sont en formation et seront déployés sur l’ensemble du territoire national d’ici à fin mars.

Dans le cadre du renforcement des ressources humaines, un recrutement de 2200 fonctionnaires est en cours dans un plan quinquennal de recrutement courant jusqu’en 2021. Sans oublier que les fonctionnaires de police, déjà en fonction, aspirent à évoluer dans leur carrière. Un concours professionnel est organisé chaque année afin de renforcer et donner la chance à un policier de faire évoluer sa carrière.

Quant aux infrastructures, de nouveaux commissariats ont été construits en 2018. Ceux de Diéma, Banamba, Douentza et Bourem sont en cours de réalisation. Selon le directeur général de la police nationale, 4 nouveaux commissariats avec logements seront construits à Bamako, Koulikoro, Sikasso. Vu la situation sécuritaire au centre du pays, 3 nouveaux commissariats sont prévus dans la région de Mopti.

En plus des infrastructures, des équipements ont été réalisés. 67 véhicules et 84 motos ont été acquis. Le renforcement des ressources humaines passe nécessairement par la formation, c’est ainsi que 48 fonctionnaires de police ont reçu des formations courte durée à l’extérieur dans tous les domaines.

Parlant de la collaboration de la police avec les civils, le directeur général de la Police nationale dira que : «Notre vison c’est de pouvoir mettre en place une sécurité de proximité, qui lie la confiance entre la population et les services de sécurité». Pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, la police nationale, à travers ses services, ne cesse de mener ses activités partout dans le pays et les résultats sont fiables. Pour accompagner la police nationale dans sa mission de tous les jours, Moussa Ag Infahi a sollicité la collaboration de toute la population.

Pour la sécurité des personnes et de leurs biens, la police nationale a pris des dispositions nécessaires pour renforcer ses capacités d’intervention au fur et à mesure. Selon M. Infahi, la difficulté rencontrée lors des missions, c’est la compréhension avec la population. «Il faut que la population comprenne les rôles de la police. Nous sommes en état d’urgence, qui est une mesure exceptionnelle. Quand il y a des mesures exceptionnelles, il faut les respecter», a-t-il souligné

En effet, selon Moussa Ag Infahi, il faut que la population comprenne que la police n’est pas là pour lui faire peur mais pour la sécuriser. «Le message que j’ai pour la population est que j’ai trop entendu qu’on a peur de la police. N’ayez pas peur, cette police, c’est votre police. Ce sont vos enfants qui sont des policiers, on ne peut pas avoir peur de son enfant. Donc, quand un policier se comporte mal dans l’exercice de ses fonctions, nous sommes là pour le corriger. S’il ne veut pas se corriger, on le sort des rangs…» a-t-il déclaré.

Assan TRAORE/ Stagiaire
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