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Mali-Maroc : Signature d’un mémorandum d’entente sur la migration
Publié le jeudi 28 fevrier 2019  |  Le 22 Septembre
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre des Maliens de l`extérieur
Bamako, le 4 février 2019 le ministre des Maliens de l`extérieur Yaya Sangaré a tenu une Conférence de presse
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Ce mémorandum permettra, entre autres, le renforcement de la coopération entre les pays dans le cadre des échanges d’expérience en matière de politique migratoire

Migration: le Mali et le Maroc signent un méCe lundi 25 le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration africaine, Yaya Sangaré et le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé des Marocains de l’étranger Résidant à l’étranger et des affaires de la migration, Abdelkrim BENOUTIQ ont procédé à la signature du mémorandum d’entente de coopération en matière de gestion des politiques migratoires entre la République du Mali et le Royaume du Maroc.

Au cours de la rencontre le ministre marocain a affirmé : « ma mission consiste à renforcer la coopération entre le Mali et le Maroc. Un cadre qui nous permettra de travailler ensemble demain. Il s’agira de gérer ensemble les flux migratoires. C’est des responsabilités politiques collectives qui doivent être partagées entre le Mali et le Maroc », a- t- il affirmé.

Ce mémorandum d’entente vise à placer un cadre de coopération entre les deux pays. C’est pourquoi dans son allocution le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine n’a pas caché sa satisfaction-. Mais par ailleurs, Yaya Sangaré a expliqué « votre visite s’inscrit et consiste à renforcer la coopération entre les deux pays. Nous sommes interpellés en tant que dirigeants. Votre leadership nous a permis d’avoir un agenda africain à savoir le Pacte mondial pour la migration, l’adoption de ce pacte est un engagement concrétisé par les pays africains », a-t-il expliqué.

Le premier axe de ce mémorandum d’entente permettra bien-sûr le renforcement de la coopération entre les pays dans le cadre des échanges d’expérience en matière de politique migratoire. Il s’agit entre autres de : l’échange d’expertise en matière de gestion publique des affaires des communautés respectives résidant à l’étranger, le partage des programmes relatifs à l’organisation et a l’encadrement et l’émigration internationale (Flux sortants, protection des droits des émigrés, convention bilatérale en lien avec l’émigration, le partage des expériences en matière d’encadrement des associations opérant en faveur des migrants résidant dans les pays d’accueils, l’échange des acquis et des expériences, notamment en matière de mobilisation des compétences et leur contribution au développement du pays d’origine, notamment dans le cadre de la coopération décentralisée, la coordination et l’échange en matière de transfert de fonds, d’épargne, de création d’emplois et d’opportunités d’investissement, la coordination et l’échange d’expérience en matière de migration et développement au niveau bilatéral, régional et international.
Quant au deuxième axe, il vise à renforcer le partenaire entre les deux pays dans le cadre de la coopération pour une meilleure intégration éducative, culturelle et sociale des communautés des deux pays, à travers les domaines prioritaires à savoir : l’échange entre les deux pays des besoins réciproques en matière porteurs afin d’orienter la formation des jeunes et de faciliter leur intégration dans le monde du travail, la mise en place d’un programme d’appui aux étudiants en fin de cycle dans les deux pays en facilitant l’acquisition d’expérience par des stages en entreprises ou dans l’administration publique, l’offre de conditions propices pour une meilleure intégration des communautés respectives à travers la garantie des droits fondamentaux et les acquis substantiels, d’une part , et le respect des devoirs et des Loos du pays de résidence, d’autre part, la préservation des liens identiques des enfants issus des deux communautés respectives de leur intégration à l’étranger à travers des programmes, et la mise en place de programme d’accompagnement juridiques et sociaux pour les femmes et les enfants en situation de vulnérabilité.

Seydou Diamoutene

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