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Amadou Koufa, chef djihadiste peul, dément sa mort
Publié le jeudi 28 fevrier 2019  |  Le monde.fr
Amadou
© Autre presse par DR
Amadou Koufa
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Fin novembre, l’armée malienne avait annoncé qu’Amadou Koufa, l’un des principaux chefs djihadistes maliens, avait été tué lors d’un bombardement français.

Le chef djihadiste peul Amadou Koufa, qui avait été donné pour mort par les autorités françaises et maliennes fin novembre 2018, est vivant, affirme la chaîne France 24, jeudi 28 février.

Dans une vidéo, le prédicateur radical malien « dément sa propre mort face à deux personnes qui le questionnent en arabe et en anglais », écrit la chaîne de télévision française. Avant cette vidéo, des sources locales et le commandement d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) avaient déjà démenti sa mort.

Bilan de l’armée française depuis 2015
Mercredi, selon un bilan de la ministre des armées, Florence Parly, l’armée française annonçait avoir « neutralisé » plus de six cents djihadistes au Sahel depuis 2015, dont un tiers en 2018. « En quatre ans, en liaison avec les forces partenaires, nous avons mis hors de combat plus de six cents terroristes », a-t-elle dit lors d’une audition le 20 février devant la commission de défense du Sénat, dont le contenu a été rendu public mercredi. « En 2018, nous avons remporté d’importants succès : nous avons neutralisé de nombreux chefs terroristes et plus de deux cents combattants », a ajouté Florence Parly.

Le 21 février, les militaires français ont encore tué au Mali le numéro deux de la principale alliance djihadiste du Sahel liée à Al-Qaida, l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahia Abou Al-Hammam. Une quinzaine de djihadistes du Front de libération (ou katiba) du Macina ont aussi été « mis hors de combat » samedi dans une frappe de Mirage 2000 français au centre du Mali.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes islamistes liés à Al-Qaida. Ils en ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, qui se poursuit.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

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