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Echec de la conciliation de la FIFA entre les protagonistes de la crise du football malien: Bavieux brise le rêve des 7 clubs relégués par la sentence du 15 novembre 2018
Publié le vendredi 1 mars 2019  |  La Mutation
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© aBamako.com par A S
Passation de service à la FEMAFOOT entre Boubacar Baba Diarra et Mamoutou Touré dit "Bavieux"
Le président sortant de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra a passé le témoin à Mamoutou Touré di Bavieux, le 11 Octobre au siège de la FEMAFOOT.
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Sur la base de la sentence du 15 novembre 2018, la présidente du comité de normalisation de la fédération malienne de football avait programmé le championnat national de première division le 9 février dernier.

Mais elle s’est vue opposer par le ministère des sports qui avait demandé de surseoir suite aux marches de protestation des « supporters » de certains clubs relégués par la dite sentence. Il s’agit de l’US Bougouni, l’US Kita, le Sonni de Gao, les Black Stars de Bamako, LCBA de Bamako, Yeleen de Bamako et Performance de Koulikoro.

Notons que ces marches ont été organisées à Bougouni, Kita et Bamako pour exiger leurs maintiens en première division. Et ces marches avaient été soutenues financièrement par Mamoutou Touré dit Bavieux et ses soutiens jusqu’au sommet de l’état tapis dans l’ombre. Ces clubs frappés par la sentence sont l’US Bougouni, l’US Kita, le Sonni de Gao, les Black Stars de Bamako, LCBA de Bamako, Yeleen de Bamako et Performance de Koulikoro. Face à l’enlisement de la crise et à l’incompréhension suscitée autour de l’application de la sentence du 15 novembre 2018, la FIFA a jugé bon de convoquer ces deux protagonistes le 27 février dernier à Zurich. Ainsi au cours des débats durant toute la matinée, les deux protagonistes de la crise avaient privilégié l’intérêt et l’avenir des jeunes footballeurs.

C’est ainsi que la FIFA leur a proposé de faire jouer les 23 équipes c’est à dire les 16 retenus par la sentence et les 7 relégués par cette même sentence. Notons de passage que la FIFA s’engage à prendre en charge le championnat national Ce qui fut accepté par les deux représentants du Collectif des clubs et ligues majoritaires à condition que ces clubs ne participent aux deux prochaines assemblées générales et que ces deux assemblées ne soient attaquées par leur adversaire en face. Une condition qui a été soutenue par le médiateur de la FIFA conformément à la sentence du15 novembre 2018.

Mais à la surprise Bavieux refuse cela et exige que ces sept équipes participent aussi aux deux prochaines assemblées ce dont la FIFA refuse car en acceptant elle risquerait complice de la violation de la décision du tribunal arbitral du sport. Du coup l’ex-putschiste du football malien le 9 octobre 2017 vient de montrer son vrai visage aux yeux de tous les maliens car pour lui tout ce qui compte pour lui, c’est devenir vaille que vaille président de la fédération malienne de football même s’il faut marcher sur les cadavres des autres comme ceux des responsables de ces sept clubs qu’il prétend défendre depuis le 15 novembre 2018. Selon nos informations suite au refus de Bavieux de cette proposition, les présidents de l’US Bougouni et de l’US Kita avaient manifesté leur colère.

Cette attitude de l’ex- compagnon de Baba Diarra de 2013 à 2017 ne doit surprendre personne tant l’homme ne songe qu’à lui seul. Si cette rencontre n’avait pas eu lieu, elle devrait avoir lieu car elle a permis de savoir que les responsables du collectif des clubs et ligues majoritaires se battent pour servir le football et non se servir en acceptant que ces 7 clubs retrouvent la ligue 1. Si hier ces clubs ont marché à Kita, à Kayes, à Bougouni et à Bamako pour exiger de jouer en ligue 1 en croyant à leur mentor de Bavieux, ils doivent avoir le courage, la dignité et l’honnêteté de marcher contre leur mentor et de présenter des excuses publiques à l présidente du CONOR, accusée à tort.

En attendant le communiqué final de la FIFA et si jamais ces sept clubs ne venaient à ne pas à jouer la ligue 1, ils doivent en vouloir à mort Mamoutou Touré qu’ils croyaient fermement comme étant le défenseur de leurs intérêts. En tout état de cause, les responsables du collectif des clubs et ligues majoritaires et la présidente du comité de normalisation voient leur crédibilité renforcée vis-à-vis de l’opinion nationale et internationale. Comme on le dit dans le jargon populaire ; ils viennent d’être blanchis de tous les maux et accusations portées contre eux.

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