Le procès-verbal, le point d’exécution des recommandations de la onzième session ordinaire du conseil d’administration, tenue le 15 mars 2018, le rapport d’activités et le rapport financier de 2018, le programme d’activités et le budget prévisionnel de 2019 étaient les points inscrits à l’ordre du jour de la 12è session ordinaire du conseil d’administration du Centre national des ressources de l’éducation non formelle (CNR-ENF) tenue hier dans ses locaux. Le budget prévisionnel 2019 du Centre national des ressources de l’éducation non formelle s’élève à plus de 1,337 milliard de Fcfa.
La subvention de l’Etat se chiffre à plus de 1,095 milliard de Fcfa, tandis que les ressources propres du Centre s’élèvent à 25 millions. Les partenaires apportent 305 millions de Fcfa au CNR-ENF. Le budget servira à la mise en oeuvre du Programme vigoureux d’alphabétisation (PVA), l’équipement de l’imprimerie et la prise en charge du programme triennal (frais d’encartage des saisonniers).
Le directeur du CNR-ENF, Soumana Kané a rappelé que des recommandations avaient été formulées aux termes des missions de contrôle effectuées par les responsables du Centre dans les Académies d’enseignement dans le cadre de la mise en oeuvre du PVA. Ces recommandations visaient à améliorer le travail d’alphabétisation dans ses aspects relatifs à l’accès et à la qualité des offres.
Et pour la mise en oeuvre de ces recommandations, il a été prévu des actions non seulement pour améliorer les contenus des enseignements-apprentissages, mais aussi pour rendre plus performant le sous-secteur de l’éducation non formelle. L’élaboration des modules sur la didactique de la lecture-écriture et des mathématiques à l’intention des enseignants de l’éducation non formelle, des référentiels de suivi-évaluation pour combler un vide, des modules de post-alphabétisation, l’organisation et la tenue de sessions de formation des enseignants à l’éducation non formelle à l’exploitation des modules élaborés, la réactivation de la stratégie de formation supérieure des néo-alphabètes (FSNA) sont parmi les recommandations.
Le directeur a, par ailleurs, rappelé que le Centre national des ressources de l’éducation non formelle qui a vu le jour le 4 août 2010 est un Etablissement public à caractère administratif (EPA). Il a pour mission principale de mettre en oeuvre la politique nationale en matière d’éducation non formelle.
A ce titre, le CNR-ENF est chargé de développer la coordination des activités de tous les opérateurs oeuvrant dans le cadre de l’alphabétisation et des Centres d’éducation pour le développement (CED), la production, la publication et la diffusion du matériel didactique pour l’ensemble des Centres d’éducation non formelle en vue d’assurer leur fonctionnement pendant les campagnes.
Le Centre développe aussi le partenariat et la coopération dans le sous-secteur de l’éducation non formelle, assure la formation des opérateurs du sous-secteur de l’éducation non formelle et appuie les opérateurs dans la formulation et la conduite des projets d’alphabétisation et de post-alphabétisation.
En procédant à l’ouverture des travaux, il a rappelé que l’agenda pour l’éducation d’ici 2030, adopté en 2015 à Incheon (Corée du Sud) par l’Organisation des Nations unies, constitue le cadre de référence pour élaborer des solutions communes. Ce nouvel agenda, expliquera-t-il, s’inscrit dans le cadre des Objectifs du développement durable (ODD).
L’ODD N°4.6 de ce cadre d’actions concerne l’alphabétisation et l’éducation non formelle. C’est dans ce nouveau contexte qu’à la 11è session ordinaire du conseil d’administration du CNR-ENF, le ministère de l’Education nationale a fixé un nouveau cadre d’actions pour améliorer les stratégies et rendre le sous-secteur plus innovant et performant. Kinane Ag Gadéga a déclaré qu’il compte sur l’engagement constant des administrateurs pour orienter et formuler de nouvelles recommandations pertinentes qui permettront au Centre national des ressources de l’éducation non formelle d’atteindre ses objectifs.
Sidi Y. WAGUE