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Tracasseries routières: Le Syntrui-Mali interpelle les autorités maliennes
Publié le lundi 4 mars 2019  |  Le Républicain
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© aBamako.com par FS
Les jeunes de Kolokani bloquent la circulation
Les jeunes de Kolokani ont bloqueé la circulation aux véhicule sur la route Nationale No3 pour manifester leur colère face à l`état de la route Bamako-kolokani, le Mardi 18 Septembre 2018.
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Le Syndicat National des Transporteurs Routiers, Urbains, Interurbains et Internationaux du Mali (SYNTRUI-Mali) est remonté contre l’inertie et le mutisme des autorités maliennes face aux tracasseries routières. Lors de leur conférence statutaire, le mardi 26 février 2019 à Faladié, le syndicat a relaté les moult difficultés auxquelles il fait face et qui risquent d’anéantir leur avenir dans le domaine.

L’avenir du transport au Mali est incertain à cause des multiples problèmes que connait le domaine. Les transporteurs du Mali ont montré leurs muscles afin que le gouvernement du Mali puisse prendre en charge leurs inquiétudes pour assurer un meilleur avenir du secteur. La lutte contre les surcharges ou l’application du règlement 14 de l’UEMOA, le non respect des textes régissant l’évacuation du fret malien en transit dans les ports des pays côtiers ; le non respect des dispositions relatives au transport pour compte propre ; la problématique du renouvellement du parc automobile dans son ensemble, les tracasseries routières etc. sont les problèmes qui compromettent l’avenir du transport au Mali.

Selon le président du syntri-Mali Adama Coulibaly, les maux du secteur des transports au Mali sont multiples et multiformes. « On a l’impression que le gouvernement veut participer à l’enterrement des transporteurs maliens qui sont entrain d’agonir. », dit-il. Il a inventorié les problèmes qui sont à la base de leur descente en enfer comme les tracasseries routières des policiers, des gendarmes et des douaniers maliens. « Pendant que leurs homologues des pays voisins nous facilitent la tache, les nôtres nous arnaquent au vu et au su de tous.

Au moment où ils laissent les chauffeurs des autres pays transporter des marchandises sur notre territoire juste à cause des sommes d’argent qu’ils encaissent contrairement à nos textes qui l’interdisent », désapprouve-t-il. Quant à l’application 14 de l’Uemoa relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit du poids lourd et de la charge à l'essieu des véhicules lourds de transport de marchandises dans les États-membres de l'Uemoa, les péages maliens sont en train de fouler au pied cet article et continue de nous arnaquer, a signalé Coulibaly.

Il a fait savoir que le non respect des dispositions relatives au transport; la problématique du renouvellement du parc automobile dans son ensemble sont autant de difficultés auxquelles ils sont confrontés avant d’inviter les autorités à résoudre le problème s’ils ne veulent pas que le secteur meure. Le président Adama Coulibaly a aussi fait le compte rendu des activités exécutés pour le bien être des transporteurs du Mali. « Nous constituons des maillons essentielles du fonctionnement de l’économie malienne, nous voulons jouer notre par dans la construction du pays mais à condition que les autorités nous aide à atteindre nos objectifs », a martelé Coulibaly.

Moussa Samba Diallo
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