Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Processus budgétaire 2020 : Cap sur la maitrise des dépenses et la mobilisation des ressources
Publié le lundi 4 mars 2019  |  Le Sursaut
Cérémonie
© aBamako.com par AS
Cérémonie de lancement du Calendrier d`Emission de Titres publics 2019
Bamako, le 19 février 2019 à l`hôtel Sheraton. La Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique a procédé au lancement du calendrier d`Emission de Titres publics 2019. Photo: Boubou Cissé
Comment


Le lundi 25 février 2019 à l’hôtel de l’Amitié, le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a procédé au lancement officiel des travaux préparatoires du processus budgétaire 2020. A cet évènement on pouvait noter, la présence du Directeur des Finances et du Matériel du Ministère de la Santé et de l‘Hygiène Publique, Mohamed Sissoko, du Directeur General des Collectivités Territoriales, Abdramane Cissé, du Directeur National du Trésor et de la Comptabilité Publique, Sidy Al Moctar Oumar et du représentant de la Banque Mondiale, Tahirou Kalam.

Qualité des documents budgétaires, gestion des risques budgétaires, évaluation des politiques publiques, exécution du budget -programme et la participation des collectivités territoriales au processus, sont entre autres thématiques développées au cours de ces travaux.



Dans son intervention, le ministre de l’Economie et des Finances, dira que le contexte macro-économique qui prévaut à l’élaboration du budget 2020 est caractérisé par l’affermissement de l’activité économique mondiale et une baisse des cours des produits pétroliers. Au niveau de la zone UEMOA, dit-il, l’économie a enregistré une croissance solide ces dernières années, portée essentiellement par les investissements publics. Cependant, poursuit le ministre Cissé, l’inflation est restée faible, nettement inférieure au critère de convergence communautaire de 3%.



Selon lui, les perspectives économiques au sein de l’union en 2020 restent favorables avec un taux de croissance estimée à 6,8% à condition d’œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires ainsi que la promotion de l’investissement privé et l’amélioration de la gouvernance.

Parlant des performances macro-économiques récentes du Mali, il dira que les efforts se poursuivent avec le taux de croissance de 4,7% en 2018 grâce au dynamisme du secteur primaire. Au niveau des dépenses, précise-t-il, malgré une réduction significative de celles-ci, le déficit budgétaire s’est détérioré à 4,8% contre une prévision de 3,3% du PIB.

Toujours selon Dr Boubou Cissé, pour l’année 2019, l’amélioration de l’exécution budgétaire se traduit par un double objectif d’intensification de la mobilisation des ressources intérieures et de maîtrise des dépenses.

« En 2020 les perspectives macro-économiques du Mali incitent à la mise en œuvre d’une politique budgétaire prudente, consécutive à un léger repli du taux de croissance réel estimé à 4,9%, contre 5,0%en 2019 » a-t-il déclaré, tout en soulignant que l’inflation resterait inchangée par rapport à 2019, soit 2,1%.

En outre, il a indiqué que cette stabilité macroéconomique doit être consolidée et renforcée à travers une planification budgétaire visant une forte mobilisation des recettes intérieures et une amélioration de la qualité de la dépense en vue de promouvoir une croissance économique durable et inclusive.

Pour sa part, le représentant de la Banque Mondiale a soutenu que le budget programme n’est utile que pour renforcer la budgétisation des priorités de développement et la transparence. D’où l’occasion pour lui, dans le cadre de l’exercice 2020, d’inviter tous les acteurs de continuer pleinement avec la mise en œuvre de la réforme dans l’optique d’une amélioration de la transparence, de l’efficacité et de la gouvernance au sein de l’administration.

« Nous sommes conscients que pour l’année budgétaire de 2019 vous serez confrontés à beaucoup de défis par rapport au fléchissement net dans la perception des recettes propres, observés depuis 2018, les 400 milliards de manque à gagner soit 4% du PIB évoqués récemment » a-t-il déclaré.

Par Fatoumata Coulibaly

Commentaires