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Cadre de concertations nationales : Les mouvements signataires claquent la porte
Publié le lundi 4 mars 2019  |  Le Combat
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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La position des mouvements signataires de l’accord d’Alger, CMA et la plateforme sera définie dans dix jours, après une concertation. Pour le moment, ils suspendent leur participation. Ils exigent le retour initial du cadre de concertations avec cinq thématiques (la Révision de la Constitution, la Loi organique sur le nombre de Députés, la Révision du Code des collectivités, la Révision de la Loi électorale et le découpage administratif. Malheureusement, ils constatent que le cadre se résume actuellement à deux thématiques: «La révision de la loi électorale et le code des collectivités».

À leur sortie de la salle de conférences du Ministère de l’Administration Territoriale (MAT), le vendredi 1ermars 2019, Ibrahim Diallo de la Plateforme constate : «Les deux chefs de file au niveau de 200 personnes, une personne pour la CMA et une pour la Plateforme, c’est pour nous ôter la parole d’une part et d’autre part la révision constitutionnelle ne fait partie de l’ordre du jour alors que nos problèmes ne peuvent être résolus que par la Révision de la Constitution. Quand le point sur la Révision sera inscrit à l’ordre du jour en ce moment, nous allons voir si nous pourrions être sur la table de discussions». Sidi Brahim Ould Sidati de la CMA est plus catégorique: «La salle n’a plus de sens, nous discutons des choses sur lesquelles nous étions butées depuis deux ans parce que le problème de la Constitution se pose, pour nous, c’est une perte de temps surtout avec environ deux acteurs. Ce que nous n’avons pas pu avoir dans un cadre restreint, ce n’est pas avec cette pléthore qu’on va l’avoir. Nous proposons que le nombre d’acteurs soit réduit à la baisse, 25». Alors que le Représentant du parti Yelema, Dr Youssouf Diawara, n’approuve pas la présence des groupes armés dans cette réunion. «Les Groupes armés ont un autre cadre, celui de suivi de l’Accord issu du processus d’Alger », a-t-il déclaré. Et il recommande de «ne pas institutionnaliser ces groupes armés». Sur ce fait, ils ont claqué la porte. Alors, Dr Youssouf Diawara dira que : « Il arrive souvent que les gens puissent s’emporter », et, selon lui, il espère que, prochainement, ils seront autour de la table. Cette session de la Formation politique, ayant réuni les partis politiques ; singulièrement de la majorité présidentielle, EPM des Représentants des mouvements signataires de l’Accord, la Délégation Générale aux Élections et la Commission nationale indépendante, présidée par le Ministre en charge du Département, Mohamed Ag Erlaf. Ces missions sont fixées pour répondre à un souhait d’inclusivité et comprend les présidents des partis politiques (197), le Président de la Commission nationale indépendante, le Délégué Général aux élections, les Chefs de files des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale au Mali, issu du processus d’Alger (2), le Gouvernement (5) et les personnalités invitées par le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation dont le nombre n’est pas déterminé. Il se veut un espace de discussions pour parler des grandes réformes que le pays se prépare à faire. Cette énième réunion a été boycottée par le FSD. Ce qui dénote que les dégâts n’ont pas encore pris fin concernant le cadre de concertation et il y a risque de nouvelles fissures.

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