La démission du Général Moussa Sinko Coulibaly des forces armées de défense et de sécurité du Mali, suivie de sa déclaration de candidature à l’élection présidentielle avait fait l’effet d’un séisme sur l’échiquier politique. Candidat de la Plateforme pour le changement, l’ancien ministre de l’Administration territoriale et architecte de l’organisation de la présidentielle de 2013 a récolté 30 232 voix soit 0,95% lors du 1er tour de l’élection du Président de la République, le 29 juillet 2019.
Même si l’ancien directeur de cabinet du président du Comité militaire pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat a reçu en fin novembre 2018 le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.
Membre de la Coalition des forces patriotiques (Cofop), le général Moussa Sinko Coulibaly est devenu presque aphone. Le Quartier général de son mouvement sis Faladié en commune VI du district de Bamako cherche désespérément des visiteurs.
Dramane Dembélé
Quasi invisible
Crédité de 18 737 voix soit 0, 59% lors du scrutin du 29 juillet 2018, l’ancien ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Dramane Dembélé, exclu de l’ADEMA-PASJ à cause de son refus de s’aligner derrière le mot d’ordre du comité exécutif, est quasi invisible. Le patron du mouvement Alliance pour le redressement de la démocratie (Ardema) a publié récemment une tribune sur les réseaux sociaux dans laquelle il insistait sur le fait que le gouvernement a la possibilité de satisfaire les doléances de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm). Ingénieur des mines et de géologie, consultant, Dramane Dembélé nourrit l’ambition de mettre sur pied un groupe de médias.
A suivre