Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Douentza : Deux fosses communes découvertes dans la zone
Publié le mardi 5 mars 2019  |  Le Combat
Libération
© aBamako.com par A S
Libération des localités de Douentza et Gossi.
Les localités de Douentza et Gossi ont été libérées les 14 et 15 janvier 2013 par les forces armées française et malienne.
Comment


Depuis la semaine dernière, des associations de défense de la culture peulh dénoncent la découverte de deux fosses communes à Mondoro, dans le Cercle de Douentza, Région de Mopti. Ces fosses communes contiendraient au moins 24 corps qui seraient de la communauté peulh. Pour le moment, aucune autorité ne s’est prononcée sur le drame frisant le génocide.

L’histoire des fosses communes recommence dans le centre du pays. C’est la semaine dernière que l’annonce de découverte de deux fosses communes à Mondoro, dans le Cercle de Douentza, Région de Mopti, a été faite. Dans cette tragédie, certaines associations de défense de la Culture «Tabital Pulaaku» et «Pinal Pulaaku» présentes dans la localité pointent leur doigt accusateur vers l’armée malienne.

Cependant, les autorités locales nient l’information de quelconque découverte de fosses communes.

Selon ces associations peulhs, les corps découverts dans ces fosses communesseraient ceux des peulhs innocents enlevés il y a quelques jours par des éléments des forces armées maliennes dans la zone des patrouilles où ils ont fait ratissage après des attaques. Selon des sources locales, toutes les personnes enlevées, après les attaques récentes dans la zone, auraient été conduites dans la base militaire de Mondoro.

Si la découverte de ces fosses communes se confirmait, elle se fait à un moment ou l’insécurité dans la zone devient de plus en plus inquiétante. En plus, la présence Dozos armés est signalée à l’entrée de la ville de Douentza. Des Habitants joints par nos confrères du Studio Tamani exhortent à ces derniers de ne rien entreprendre qui peut avoir un impact sur le bon vivre ensemble des populations locales.

Adama Amadou Haïdara : LE COMBAT
Commentaires