Le jeudi dernier, l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, était à Bamako pour la deuxième fois. Ce n’était pas la première visite du grand gourou des finances au Mali. Depuis un certain temps, DSK tente de convaincre IBK de lui signer un contrat à l’image de ceux qu’il a avec les Etats du Congo et du Togo, de la Tunisie, de Serbie, du Soudan du Sud…
DSK, devenu directeur général du FMI en 2007, a démissionné en 2011, après sa mise en cause dans le cadre d’une accusation d’agression sexuelle à New York. Il bénéficie d’un non-lieu au pénal, avant qu’une transaction financière ne mette fin l’année suivante à la procédure engagée au civil.
Titulaire d’un diplôme de HEC, de Sciences Po, de Droit, de statistiques et d’un doctorat en sciences économiques, il s’est spécialisé depuis la crise économique grecque dans la recherche de solutions pour les Etats en crise.
« Pour le Mali, les choses ne se passent pas très bien. IBK ne se laisse pas convaincre », affirme un intermédiaire qui a joué pour obtenir à DSK les rendez-vous.