Au Mali, après neuf mois aux mains des jihadistes du centre du Mali, le préfet de Téninkou a été libéré le mois dernier. Un journaliste malien, Issiaka Tamboura, enlevé fin décembre dernier par les mêmes jihadistes, a été également libéré. Depuis, de plus en plus d’indices laissent penser que les deux ressortissants maliens n’ont pas été libérés sans contrepartie.
Une certitude, le préfet Makan Doumbia et le journaliste Issiaka Tamboura n’ont pas été libérés par une action musclée des forces de sécurité du Mali contre les ravisseurs, de présumés jihadistes.
Selon plusieurs sources, le paiement d’une rançon n’était pas non plus l’argument de taille ayant facilité leur libération. Mais il y a bien eu contrepartie, affirme notamment la presse malienne qui parle « de libération des terroristes ».