Les organisations de la société civile, notamment jeunesse GPM, RAD Mali, ONG Urgences Panafricanistes, Mouvement On A Tout Compris, Igdah Mali Té Tila et le Mouvement Mali Kelenya ont organisé, mercredi 27 février 2019, une conférence de presse à la Bourse du Travail. Elle avait pour objectif de dénoncer la relation qu’entretient la France avec ses anciennes colonies, plus particulièrement le Mali.
Malgré la pluralité et l’importance de l’actualité de la semaine dernière, l’arrivée du Premier ministre français, Edouard Philippe, en compagnie d’une forte délégation au Mali, est perçue par plusieurs personnes comme étant la plus néfaste pour les intérêts du Mali. Pour la coalition des organisations de la société civile composée de la jeunesse GPM, RAD Mali, ONG Urgences Panafricanistes, le mouvement On A Tout Compris, Igdah Mali Té Tila et le mouvement Mali Kelenya, cette visite du 22 au 24 février 2019 a permis de nouer davantage le pacte d’agression de la France contre l’Etat du Mali, engagé dans une guerre proxy sustentée par la France.
Selon le porte-parole de la coalition, Adama Ben DIARRA, au moment où les autorités Italiennes dénoncent avec force la pérennisation du colonialisme français en Afrique, tout en provoquant le flux migratoire des Africains vers l’Europe, la France a trouvé en IBK le politique qu’elle cherchait depuis fort longtemps pour néo-coloniser le Mali.
Pour montrer leur désarroi face à la situation, ces organisations de la société civile ont voulu accueillir le PM français en organisant une mobilisation le vendredi dernier devant la Pyramide du Souvenir. Hélas ! Les forces de l’ordre ont débarqué et réprimé l’activité en arrêtant quatre personnes qui furent par la suite libérées le lundi 25 février. Au cours de ces arrestations, une personne s’est blessée.
La coalition promet que dans un futur proche, la lutte prendra une nouvelle tournure et le peuple malien s’exprimera au moyen de la désobéissance civile pour sortir de cette crise.