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La Banque mondiale a investi près de 650 millions de dollars américains au Mali
Publié le mercredi 6 mars 2019  |  Le Reporter
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Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez M. H Ghanem, a effectué la semaine dernière une visite de travail dans notre pays. Au cours d’un petit déjeuner de presse, organisé au siège de l’institution au Mali, il a expliqué les 4 grands axes stratégiques et prioritaires pour lesquels la Banque mondiale est tout à fait prête à soutenir les efforts du gouvernement malien.

Il s’agit du développement du capital humain, de la transformation économique, de la création d’emploi et l’investissement dans les infrastructures digitales, des transports et de l’énergie, dont le montant actuel alloué au Mali par la Banque mondiale, selon Hafez M. H. Ghanem, se chiffre à 650 millions de dollars américains.

«J’ai pu écouter les grands axes stratégiques et prioritaires du gouvernement du Mali, à savoir le développement du capital humain, la transformation économique et la création d’emploi pour la jeunesse, l’investissement dans les infrastructures, surtout digitales, des transports et de l’énergie. Nous sommes tout à fait prêts à soutenir les efforts du gouvernement du Mali dans cette direction. Nous avons nos projets qui investissent davantage dans le capital humain et surtout dans l’autonomisation des femmes, dans l’éducation, dans la santé. Nous avons aussi, avec l’Union africaine, une initiative pour la transformation numérique de l’Afrique. Le Mali va profiter de cette initiative», a déclaré le vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale, Hafez M. H. Ghanem.

Il a expliqué que le développement durable passe nécessairement par un investissement important dans le développement et la formation du capital humain. «Aucun pays au monde ne peut se développer sans une jeunesse éduquée, bien formée et en bonne santé», a-t-il ajouté. Avant de noter que les experts de la Banque mondiale étudient de façon très précise l’impact des différents financements sur le développement économique.

Aux dires de Hafez M. H. Ghanem, un exemple en matière de l’essor du capital humain est l’investissement visant à assurer l’autonomisation de la femme. Il a souligné qu’en Afrique en général et au Mali en particulier, nombreuses sont les filles qui ne vont pas à l’école à cause, peut-être, du fait qu’elles se marient à l’âge précoce et commencent à avoir des enfants à partir de cet âge. Dans ces conditions, souligne le vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale, ces femmes sont trop jeunes et trop faibles et elles n’arrivent pas à prendre soin de leurs enfants. C’est pourquoi, dit-il, «nous avons un taux de mortalité maternelle le plus élevé».

Parlant de la sécurité, Hafez M. H. Ghanem a indiqué que la sécurité est nécessaire pour le développement économique du Mali. «C’est difficile de faire le développement sans la sécurité. Le développement économique peut contribuer à la sécurité. Beaucoup de nos projets qui visent l’emploi des jeunes contribuent directement à l’amélioration de la situation sécuritaire. C’est pourquoi, la Banque mondiale participe au financement de l’Alliance Sahel», a-t-il expliqué.

Notons que le vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale a signé, avec le gouvernement malien, un contrat de 45 milliards de Fcfa pour l’électrification rurale au Mali. Cette enveloppe financera la première phase du Projet régional d’accès à l’électricité au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il permettra dans les cinq pays concernés (Mali, Gambie, Guinée-Bissau, Niger et Togo) d’accroître l’accès à l’électricité pour 2,5 millions de personnes. À terme, la Banque mondiale va injecter 225 millions de dollars (112,5 milliards de Fcfa) dans ce projet.

Diango COULIBALY
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