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Mali : les enseignants dans les rues pour exiger la satisfaction de leurs revendications
Publié le mercredi 6 mars 2019  |  Studio Tamani
Marche
© aBamako.com par A S
Marche des enseignants
Bamako, le 6 mars 2019 les enseignants ont marché pour réclamer des primes
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Les syndicats des enseignants signataires du 15 octobre 2016 ne désarment pas. Ce mercredi matin 06 mars 2019 ils étaient des milliers à battre le pavé à Bamako et dans plusieurs localités du Mali. Objectif : demander aux autorités la satisfaction de leurs doléances qui sont la prime de logement, l’accès aux services centraux de l’Etat entre autres. Au cours de cette manifestation, les enseignants ont dénoncé, selon eux, la mauvaise volonté du gouvernement à résoudre le problème.

Bamako, Tombouctou, Mopti, Ségou, Kayes… les enseignants étaient dans les rues ce mercredi 6 mars. Une mobilisation largement suivie dans le pays. A Bamako, ils étaient un millier de manifestants selon les organisateurs de la marche. Avec des brassards rouges au bras et des pancartes en main sur lesquelles on pouvait lire leurs doléances. Selon les organisateurs, cette manifestation ne signifie pas que la porte des négociations est fermée. « Nous tenons à affirmer au gouvernement, que nous sommes ouverts au dialogue », a déclaré Adama Fofana, porte-parole des syndicats signataires du 15 octobre 2016. Avant d'expliquer qu''ils exigent tout simplement « la satisfaction de leurs revendications ».

En grève depuis plusieurs mois, les discussions entre les enseignants grévistes et le gouvernement sont au point mort. Et un autre point risque de rendre les choses plus difficiles. Les salaires des grévistes sont coupés depuis le mois dernier. Même si ces enseignants disent comprendre la mesure, ils affirment être victime de discrimination. Selon Amadou Coulibaly, un autre responsable du syndicat, plusieurs fonctionnaires ont grevé sans que le gouvernement ne coupe leur salaire. « L'UNTM est partie en grève de 72 heures, leurs salaires n'ont pas été coupés, les magistrats ont fait cent jours de grève ça n'a pas été coupé. Pourquoi veulent-il couper les nôtres ?», s'est-il étonné. Il estime que tous les travailleurs doivent être traités sur le même pied d'égalité.

Cette marche des enseignants, première du genre, fait suite à trois séries de grève. Un autre mouvement est d’ailleurs annoncé le lundi 11 mars. Rappelons que sur les douze points que revendiquent les enseignants, 3 font l’objet d’un désaccord avec le gouvernement.
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