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Protection de l’environnement: Les volontaires pour la protection de l’environnement exigent l’arrêt des activités d’exploitation de KIM PLASTIC
Publié le jeudi 7 mars 2019  |  Le Républicain
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© aBamako.com par FS
Cérémonie d`inauguration de la rue 132 de Badalabougou
La cérémonie d`inauguration de la rue 132 de Badalabougou a eu lieu le 25 Juillet 2016. Photo:Le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable s’appelle Mme Kéïta Aïda M’Bo
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Le Président de l’Association des Volontaires pour la Promotion d’un environnement sain et la lutte contre les effets du dérèglement climatique, Tidiane Sangaré, en compagnie des membres de l’association notamment Cheick Aliou Sangaré, a animé, le 5 mars 2019, à Bacodjicoroni Golf, une conférence de presse.

A travers cette conférence de presse qui s’inscrit dans la dynamique de nos objectifs, dit Tidiane Sangaré, nous comptons informer l’opinion nationale et internationale sur une pratique dangereuse qui se passe dans notre capitale. Il s’agit de la présence d’une société du nom de KIM PLASTIC, qui mène des activités de transformation des déchets plastiques dans la zone de Sotuba (près du Stade d’entrainement du Stade Mali. Il s’agit donc, d’impliquer la presse aux côtés de l’association pour relayer les dangers de la présence de cette unité de fabrication de déchets plastiques, afin d’amener les autorités à sursoir à l’exploitation ou déplacer l’unité.

Notre principal souci, indique d’entrée le président de l’association Tidiane Sangaré, est focalisé sur les enfants qui viennent jouer au football parce qu’ils n’ont rien fait pour être exposé à ce danger. Une grande partie des déchets proviennent, déclare Tidiane Sangaré, de deux pays voisins : le Burkina Faso et la Guinée Conakry. « Nous ne sommes pas d’accord que notre pays soit la poubelle de nos voisins. Il est grand temps que les responsables du pays prennent conscience de ce fléau et prennent des mesures qui s’impose », invite Tidiane Sangaré.

Pour nous, déclare Tidiane Sangaré, cette société à travers ses activités cause des dégâts énormes dans l’environnement et toute la population environnante est exposée à des risques très graves. Toute fois, averti Tidiane, si les autorités ne prennent pas les mesures d’urgence, ces populations encourent à des problèmes de santé. «Non seulement ne se trouve pas dans une zone industrielle mais aussi, vu la pollution que cette unité déverse dans l’environnement devrait être une cause primordiale pour la DNACPN de prendre les mesures de fermetures de cette unité », a-t-il dit. Selon lui, aucune étude d’impact environnement et social n’accepte l’implantation d’une telle unité car les conséquences sont dramatiques sur la vie des populations.

« Nous savons que les populations qui sont dans une zone de transformation des matières plastiques pour obtenir un objet fini sont exposées à des risques de (chimique et sanitaires) car ces unités en utilisant différents procédés (moulage par injection, extrusion ou soufflage) peuvent provoquer des problèmes de santé publique et environnementaux soit par contact cutané, soit par voie respiratoire par inhalation de poussières, ou libération de produits volatils toxiques lors de l’élévation de la température mise en œuvre dans le procédé de fabrication », a souligné Tidiane Sangaré.

L’exposition à ces poussières et composé gazeux irritants, s’indigne Tidiane, génère des risque de réaction allergiques, de troubles respiratoires par inflammation de la muqueuse nasale et bronchite, d’irritation des muqueuses oculaires, de troubles neurologiques pour certains. Des gaz, poursuit le président Tidiane Sangaré, ou particules solides ayant des concentrations et durées de présence suffisantes pour créer un effet toxique dans l’atmosphère, génèrent une pollution de l’air. « Aux polluants primaires, s’ajoutent des polluants secondaires qui se forment au contact les uns des autres, par réactions chimiques avec d’autres composants de l’atmosphère qui dépendent des conditions locales de température et d’hygrométrie », martèle Tidiane Sangaré.

Hadama B. Fofana
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