Jusqu’à l’investiture d’IBK ce mercredi 4 septembre, on avait très peu vu Aminata Maiga, l’épouse du chef de l’Etat. Même pendant la campagne électorale, elle était restée derrière, mais agissant dans l’ombre.
Pour ceux qui la connaissent, c’est une femme discrète mais efficace. Présidente de l’ONG Agir, Aminata Maiga est originaire la région de Bourem. Fille d’un ancien ministre de l’ère Modibo Keita, Mme Keita Aminata Maiga a étudié en France, à l’université de Nantes. Très discrète et humble, elle est connue aussi dans le milieu sportif puisqu’elle est membre du Comité national olympique et sportif du Mali depuis 2000.
Elle est sur tous les fronts. Elle entend, à sa manière, jouer sa partition dans la mise en œuvre globale du Programme de gouvernance de son Epoux, dans sa composante, «Bonheur des Maliens», en venant en aide aux plus démunis. Ses terrains de prédilection sont l’Education, l’Environnement et le Sport. Et, en toute discrétion, mais avec une redoutable efficacité, la Première Dame multiplie les actions d’entraide en faveur des milliers d’enfants, de femmes et de jeunes à travers tout le pays. Cela, par le biais de son ONG «AGIR».
En effet, en février 2016, elle a été à l’initiative du Programme triennal de l’ONG Agir, 2015-2017, pour améliorer sensiblement la qualité de vie des adolescents. A travers ce programme, l’ONG «Agir» compte mieux structurer ses interventions en direction de la jeunesse malienne, dans le but d’obtenir des résultats pertinents.
Mme Keïta Aminata Maïga ne manque pas d’occasions pour laisser parler son cœur. Pour ceux qui la côtoyaient, c’est une Dame généreuse, mais exigeante. Un geste de générosité que les filles de Bamako et de Ségou n’oublieront jamais. Faut-il le rappeler, la Première Dame a inauguré le Centre de formation des filles, Mme Attaher Jeannette Haïdara de Bamako et le Centre de formation des filles, Mme Sissoko AouaTravélé, de Ségou. D’autres projets de la Première Dame, Keïta Aminata Maïga, sont en cours de réalisation, par l’entremise de l’ONG «AGIR» dont elle est la présidente.
Femme de terrain et de cœur
A travers son ONG Agir, qui œuvre dans l’environnement, Aminata Maiga s’est dédié aux populations démunies. En Août 1997, elle fait distribuer dons et médicaments au profit des populations défavorisées à Bamako. Suivra une deuxième opération en décembre 1998 avec la distribution de médicaments. Côté environnement, l’épouse d’Ibrahim Boubacar Kéïta a orchestré l’opération de lutte contre les déchets plastiques ; l’opération centre d’écoute de Sabalibougou pour l’insertion des enfants de la rue. Sans oublier, le projet “distribution automatique de préservatifs”. Elle est également présente dans de nombreux projets liés à l’assainissement, notamment avec l’AEDD, l’Agence pour l’environnement et le développement durable. L’Association Agir a vu le jour en 1994 avant d’être une Organisation non gouvernementale en juin 2005. Elle œuvre dans les domaines de l’éducation, la protection de l’environnement et de la qualité de vie. Aminata Maiga est mère de quatre enfants. Rassemblé par A. cissé source cabinet PD
Raky TALLA
Le talon d’Achille de l’administrationmalienne
Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat, chargée des Relations avec les Institutions. Celle qui dirige désormais le département du Travail, de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, chargée des Relations avec les Institutions, s’appelle Mme Diarra Raky Talla.
Cette spécialiste du droit des transports était jusqu’à sa nomination au gouvernement chargée de mission au ministère des Maliens de l’Extérieur. C’est le même poste qu’elle occupait au ministère de l’Alphabétisation, des Langues nationales puis au ministère de l’Education nationale.
Mme Diarra Raky Talla va devoir puiser dans les enseignements cumulés de ce parcours professionnel pour prendre les rênes d’un département stratégique et transversal et nouer un dialogue constructif avec les partenaires sociaux.
Titulaire d’un DESS en droit des transports obtenu à l’Université de Dakar au Sénégal, Mme Diarra Raky Talla a suivi des études primaires à l’école fondamentale Mamadou Konaté, qu’elle fréquente entre 1971 et 1975. Elle poursuit ses études à l’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar entre 1976 et 1978.
Elle entre alors à la Maison d’éducation de l’Ordre national du lion à Gorée, qui devient plus tard la Maison d’éducation Mamadou Ba, où elle passe son baccalauréat. Elle s’inscrit alors à la Faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar.
Avant de travailler dans les cabinets ministériels, Mme Diarra Raky Talla a été administratrice provisoire de Valimex industrie. Mariée et mère de 4 enfants, elle aime la lecture et le sport. Elle se résume au talon d’Achille de l’administration malienne malgré le front social auxquelles elle fait face.
Mme Cissé Astan Traoré
Femme dynamique et engagée politiquement
Une femme modeste et politiquement très engagée auprès de son époux. Femme dynamique et engagée politiquement auprès de son mari, Astan Traoré est la femme de Soumaïla Cissé de l’Urd, candidat à l’élection présidentielle du 28 juillet prochain. C’est le pays de la Teranga qui a vu naître. L’amour entre le candidat de l’Urd et la belle Astan Traoré en 1971. Deux ans plus tard, elle ira poursuivre ses études en Belgique, puis à Londres. En 1978, les deux tourtereaux décident de sceller leur union à Bamako. Au cours de la même année, elle s’envole pour la France où elle travaille dans les sociétés françaises. En 1984, elle décide de tout abandonner afin de rejoindre son époux en Afrique et dès lors elle est restée et travaille pour le compte de la Fao.Femme modeste avec un esprit vif, Assan (pour les intimes), est dotée d’une solide expérience en matière de campagne électorale pour avoir maintes fois organisé des rencontres ou encore effectué des visites de sensibilisation dans le Mali profond. C’est pourquoi elle demeure une importante machine électorale pour l’URD. L’épouse de Soumi avance lancement mais surement, en tissant sa toile, sans tambour, ni trompette car très discrète et très efficace. La fille de Gansiré Traoré et de Coumba Diallo pense en toute honnêteté pouvoir hisser son cher époux sur la colline de Koulouba en 2013 et du coup prendre la place de première dame. Une place qu’elle aurait bien méritée, après de longues années de dur labeur.
MAMBE TOURE
8 mars
La Journée Internationale pour les Droits des Femmes
Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
La Journée internationale des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.
Histoire du 8 mars
Comment le 8 mars est devenue la Journée Internationale des Femmes…
Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits.
L’origine de cette journée s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe et le monde occidental, au début du XXe siècle.
La création d’une « Journée internationale des femmes » est proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrit alors dans une perspective révolutionnaire.
La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.
Jusqu’à nos jours…
La date est réinvestie avec le regain féministe des années 70 et la « Journée internationale des femmes » est reconnue officiellement par les Nations Unies en 1977, puis en France en 1982. C’est une journée de manifestations à travers le monde, l’occasion de faire un bilan.
La Journée des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité. Car tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer.Stéphanie Arc
Journée internationale des femmes
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, ONU Femmes exhorte les leaders et activistes à « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement »
L’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes met en lumière les services publics, la sécurité de revenus, les espaces sécurisés et la technologie pour faire avancer la situation des femmes et des filles
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2019, ONU Femmes a retenu pour thème cette année « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement », en organisant des centaines de festivités partout dans le monde grâce à son réseau planétaire. Un rassemblement commémoratif officiel est également prévu au siège de l’ONU à New York, au cours duquel interviendront Mme PhumzileMlambo-Ngcuka, la Directrice exécutive d’ONU Femmes, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires des Nations Unies, des responsables en matière d’innovation et des experts en matière de genre.
« Lorsque nous abordons le thème de la planification avec un esprit tourné vers l’innovation et soucieux de l’égalité, qui tient compte des besoins des femmes et des filles dès le départ, nous constatons une différence remarquable au niveau des plans, qu’il s’agisse de planification urbaine conçue pour accroître la sécurité des déplacements, de garderies en milieu rural offrant aux travailleuses et travailleurs des solutions positives pour la garde de leurs enfants, ou de l’utilisation de moyens biométriques d’identification pour remplacer les documents officiels que de nombreuses femmes ne possèdent pas ou ne contrôlent pas », déclare la Directrice exécutive d’ONU Femmes et Secrétaire générale adjointe des Nations Unies, PhumzileMlambo-Ngcuka. « Nous nous tournons vers les chefs de file des secteurs industriels, les « start-ups » qui changent la donne, les entrepreneurs sociaux, les activistes en faveur de l’égalité des sexes et les femmes innovatrices pour trouver les moyens innovants qui permettront d’éliminer les barrières et d’accélérer le progrès en matière d’égalité des sexes », ajoute-t-elle.
Les recherches effectuées par ONU Femmes indiquent qu’à l’heure actuelle, 740 millions de femmes tirent leur revenu de l’économie informelle, avec un accès limité à la protection sociale ainsi qu’aux infrastructures et services publics qui pourraient leur permettre d’accroître leur productivité et la sécurité de leurs sources de revenus.
Par exemple, les travaux domestiques et de soins non rémunérés qu’effectuent les femmes équivaut à 2,6 fois ceux des hommes. Par ailleurs, seulement 41 pour cent des mères de nouveau-nés bénéficient de prestations de maternité dans le monde, et une femme sur trois aura vraisemblablement à faire face à des actes de violence au cours de sa vie. Et pourtant, les services publics, la planification urbaine et les systèmes de transport sont rarement pensés en y intégrant la problématique de la sécurité et de la mobilité des femmes. C’est pourquoi l’accent est mis cette année sur l’innovation, en plaçant cet axe au centre de la réflexion sur l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes à l’échelle mondiale.
« Étant donné que les tendances actuelles montrent que les actions menées jusqu’à présent ne suffiront pas pour parvenir à une planète 50-50 d’ici 2030, les Objectifs de développement durable, la feuille de route des Nations Unies pour un avenir durable à l’horizon 2030, exigent des transformations décisives, des approches intégrées et de nouvelles solutions. Cela est particulièrement vrai s’agissant de l’ODD 5 : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles », poursuit PhumzileMlambo-Ngcuka.
Tout de suite après la Journée internationale des femmes se tiendra la 63e session de la Commission sur la condition de la femme, du 11 au 22 mars, dont le thème prioritaire sera « Systèmes de protection sociale, accès aux services publics et infrastructures durables pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles ».
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