Il est difficile d’estimer le nombre de start-up existant au Mali. Mais selon les incubateurs de petites entreprises, ils sont très peu à se lancer dans l’entrepreneuriat. Les difficultés pour la création des sociétés sont importantes. Et elles sont plus nombreuses encore lorsque l’entrepreneur est une femme. RFI a rencontré deux jeunes entrepreneuses à Bamako.
Mariam Sidibé sort de sa salle de classe, elle est professeur d’anglais dans un institut privé. En parallèle, l’entrepreneuse cherche des financements pour son projet, Kalan, une plateforme d'e-learning, accessible 7/7 sur smartphone ou sur ordinateur. « Pendant des mois, c'était juste une idée de projet, et depuis le mois de juillet, ça s'est matérialisé en ce que j'appelle une start-up. Malheureusement, les start-up au Mali n'ont pas un statut particulier que ce soit sur le plan fiscal ou sur le plan économique. Ce sont des coûts qui sont liés à une entreprise mais que nous ne pouvons pas forcément assumer en tant que jeune start-up. »