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Le chef de l’État malien à l’occasion du 8 mars : «La recrudescence des violences faites aux femmes est un scandale, simplement un scandale, et une honte »
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Le Pays
Journée
© aBamako.com par A S
Journée internationale de la Femme
Bamako, le 08 mars 2019 L’évènement était présidé par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta
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À l’occasion de la célébration du 8 mars 2019, le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, accompagné de son épouse Keita Aminata Maigaa pris part à la cérémonie d’ouverture des activités de cette journée dans la Salle Banzoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Ampaté Ba. Le thème de cette année est : « Autonomisation de la femme et de la famille à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le Genre VBG ». Plusieurs personnalités étaient présentes.

Dès l’entame à ses propos, le chef de l’État malien a laissé entendre : « Vous vous souvenez tous que cette journée d’hommage est à l’honneur de l’humanité. Que les Nations Unies aient songé à distinguer un jour particulier dans l’année pour le dédier au respect et à la considération de la femme est un dû. »

À l’en croire, se battre pour l’instauration de l’égalité entre l’homme et la femme ne peut être que justice rendue à la gent féminine. « Quand on parle de promotion de la femme, souvent on le fait en terme condescendant, c’est un tort, la femme n’a pas besoin de cela, elle n’a pas besoin que nous la reconnaissions capable, compétente. Elle l’est déjà et de manière consubstantielle », a-t-il laissé entendre avant de condamner : « La recrudescence des violences faites aux femmes est un scandale, simplement un scandale, et une honte. Il n’y a pas de plus grande lâcheté au monde de mon point de vue que cette violence-là, que celle qui consiste à s’en prendre à sa conjointe ».

Le locataire de Koulouba s’est montré catégorique au sujet de la violence faite aux femmes. À ses dires, c’est une pratique inadmissible et donc condamnable par le droit. Comme pour évoquer les formes de violence dont sont victimes les femmes, le chef de l’État fait comprendre que la violence n’est pas que visible, mais également invisible. Cette dernière qui touche le côté psychologique de la violence est considérée par IBK comme un crime.

« Quand on passe la journée, quand on passe tout son temps à rabaisser l’autre, à lui faire comprendre qu’elle n’a aucune qualité, que l’autre, elle n’a aucune compétence, ne vaut absolument rien du tout et cela aussi est un crime, un crime encore plus grave que celui qui est visible, qui est sensible, ce crime est insidieux, il pénètre l’être, il fait que l’être se dévalorise en soi, ce n’est pas possible dans ce temps», a-t-il expliqué. Selon le chef de l’État, c’est ce genre de violence qui constitue le grand nombre au Mali. Les femmes rurales ont, en fin de compte, remercié le chef de l’État pour son engagement constant auprès d’elles en matière d’équipements. Elles l’ont exhorté à continuer sur cette lancée.

Fousseni TOGOLA
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