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Délinquance et Gouvernance au Mali: Quand les monstres se dévorent !
Publié le lundi 11 mars 2019  |  L’Inter de Bamako
Rassemblement
© aBamako.com par Momo
Rassemblement citoyen des partis politiques contre le terrorisme
Bamako, le 21 janvier 2017 les partis politiques de la majorité et de l`opposition ont ont organisé un rassemblement au monument de la paix pour soutenir les FAMAS
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Toutes les œuvres du monde ont donné naissance à des merveilles sauf la politique qui donna naissance à des monstres qui se dévorent. Cette maxime sied bien à la situation qui prévaut au Mali. L’un des maux qui gangrène notre pays est certes la corruption, mais aussi la délinquance financière. Des plaies qui rongent notre économie et qui ont pris des proportions grandissantes, depuis l’avènement de la démocratie.
L’année 2014 avait été décrétée année de la lutte contre la délinquance financière par le président Ibrahim Boubacar Kéita. Malheureusement, rien n’a été fait. Les différents gouvernements successifs de IBK un à sept (1 à 7) continuent à fructifier leurs avoirs par des méthodes avilissantes. Dans ces gouvernements de l’ère IBK chaque ministre est fournisseur dans son département, adjudicateur de marché public. Lorsque le président du Patronat malien s’attaque au gouvernement pour dire qu’une minorité de cadres ou de personnalités tirent le cordon financier au Mali ce qui serait un coup dur pour les patrons des Industries. Voilà ce qui est bien dit.
Au Mali, le secteur commercial formel est contrôlé par les hautes personnalités du pays. C’est ce secteur formel qui alimente le secteur commercial informel constitué de commerçants détaillants. Il en est de même dans le secteur du transport en commun urbain et interurbain.
A Bamako, les cars pendant un bon moment les trajets entre le centre ville et certains quartiers, subitement, ils ont tous disparu. Tout simplement les propriétaires de ces cars ont perdu leur place dans le gouvernement ou souvent c’est le régime qui a changé.
Chaque régime a ses ministres; ses nouvelles personnalités, ses opérateurs économiques et son mode de délinquance financière. Ce que le patron du patronat malien ne dément pas c’est son appartenance au parti qui aurait fait de lui un «intouchable». Peut-il nous dire qu’il est clean envers le fisc ? Qui lui aurait cédé notre forêt classée «Faya» ? A combien de nos francs ? Où est donc passée la flotte aérienne qu’il représentait ?
Chaque régime ou chaque homme politique de la ruche en morceaux (entendez par-là ADEMA) a ses hommes d’affaires, ses patrons d’industries, ses patrons de presse, ses artistes et mêmes ses religieux dans une démocratie bananière.
De 1992 à 2002, le pouvoir ADEMA avait sept (07) opérateurs économiques milliardaires ? Le plus connu était Bakorè Sylla. Lorsque l’Alliance pour la démocratie au Mali-Parti africain pour la solidarité et la justice (l’ADEMA-PASJ) a éclaté suite au départ d’Alpha Oumar Konaré du pouvoir les sept (07) milliardaires opérateurs économiques issus du régime ADEMA ont tous eu des problèmes avec les banques et les Impôts. Amadou Toumani Touré (ATT), élu président, en 2002, arrive lui aussi avec ses opérateurs économiques. Il fait allégeance aux Diawambé en leur attribuant de gros marchés publics.
De 2002 à 2012, il impose et aide Modibo Kéita du groupe Grand distributeur des céréales au Mali (GDCM) dans l’importation des céréales et lui cède une bonne partie des terres de l’Office du Niger.
IBK n’a pas dérogé à cette règle. Une bonne partie des business du régime IBK serait gérée par Madjou Simpara.
Quant à son fils Karim Kéita, ce sont des jeunes Diawambé qui travaillent dans les hydrocarbures. Ainsi, les démocrates sincères et convaincus ont dépecé l’économie de notre pays. La gestion des mines est confiée aux firmes étrangères. Le Mali est un pays riche dirigé par une bande de cadres véreux.
Safounè KOUMBA
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