Un adage de chez nous affirme avec juste raison: «Commettre une faute n’est pas gave, mais y persister est diabolique.» Nul doute que Juan Guaïdo s’est englué dans des activités de haute trahison de la nation vénézuélienne en prenant effet et cause pour l’impérialisme américain et ses valets franco-allemands.
- En voulant forcer la route pour sa prétendue «aide alimentaire» Guaïdo s’est rendu à l’évidence que le peuple travailleur du Venezuela s’est soudé comme un seul homme derrière Nicolas Maduro et son armée.
- Les yankees américains et leurs mandibules de France, d’Allemagne et de Grande Bretagne ont compris que leurs presses font de l’intoxication sans se soucier du fait que les Vénézuéliens ont compris leur dessein qui est de travailleur à diaboliser leur patrie.
- Les régimes rétrogrades capitalistes ont montré leur limite de faire la bonne lecture de la situation au Venezuela.
- Pendant que Guaïdo s’agite au rythme de ses consciences d’Amérique du Nord, de France et d’Allemagne, il est incapable de regarder les manifestations en chaîne dans ces pays.
Le peuple américain est aujourd’hui en phase des maladresses continuelles de son président décrié jusque dans son propre entourage. Le peuple français manifeste dans les rues de France presque bientôt deux mois sous la couverture des gilets jaunes. Mais en réalité, le peuple français expose son ras-le-bol d’une gestion séculaire assassine de l’espoir en ces Françaises et Français. Pendant que la France allume le feu chez les autres, sa propre case est en feu. Cette révolution silencieuse de son peuple, Macron feint de ne pas la comprendre à sa juste valeur.
- Ce que Guaïdo n’ose pas dire tout haut, c’est que ses maîtres à penser sont de plus en plus vomis par leurs masses laborieuses.
- Ce que Guaïdo n’a pas l’honnêteté de dire, c’est qu’à l’absence de «son aide alimentaire» les Vénézuéliens continuent à manger.
- Ce que Guaïdo n’a pas le courage de reconnaître c’est que Nicolas Maduro est bien soudé à son armée et à son peuple.
- Ce que Guaïdo ne dit pas aux Vénézuéliens c’est qu’il mange lui-même à sa faim matin, midi et soir pendant que «son» peuple crève de faim !
Patrick Gibert disait: «Même quand les préférences de l’opinion semblent clairement exprimées, rien ne garantit que les élus s’attacheront à y répondre.» Guaïdo était un élu vénézuélien mais il a retourné sa veste pour trahir ses électeurs. Il doit à présent comprendre que le peuple du Venezuela l’a compris. Guaïdo doit savoir qu’en toute chose il faut considérer la fin. Ce député à la solde des gouvernants yankees qui ne peuvent vivre que du malheur des peuples doit demander pardon à son peuple car comme le dirait l’autre: «Commettre une faute n’est pas grave, mais y persister est diabolique».
Fodé KEITA