Le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille (MPFEF) a célébré le 08 mars au palais de la culture la journée internationale des droits des femmes. Pour sa 25ème édition au Mali, la journée internationale de la femme était placée sous le thème national : «Autonomisation des femmes et des filles à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre "VBG" ».
Placée sous la haute présidence de son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Kéïta , Chef de l’Etat accompagné de son épouse Kéita Aminata Maiga en présence du Chef du gouvernement Soumeylou Boubeye Maiga, du Matty Djiré, vendeuse : Le 08 mars est là pour le bonheur des femmes. Avant les femmes n’étaient pas valorisées par les hommes. Grâce au 8 mars les femmes ne sont plus des esclaves, elles peuvent travailler aujourd’hui et aider leur mari. Les femmes sont au même niveau que les hommes maintenant. Nous sommes en paix aujourd’hui et cette journée doit être un jour de repos pour toutes les femmes. Pour cela les hommes doivent faire la cuisine pour leurs femmes.
Fatoumata Tchiam, ménagère : Je suis contente du 08 mars parce que c’est la fête des femmes. Le 08 mars est très important parce que tous les hommes ne respectaient pas les droits des femmes et le 08 mars est venu pour libérer les femmes de l’esclavage. Grâce au 08 mars les femmes peuvent étudier et travailler pour subvenir à leurs besoins.
Marie Merveille Mvuama : 08 mars pour moi c’est le jour où les femmes se sont levées et sont allées réclamer leur droit et demander une meilleure condition de travail et l’égalité entres elles et les hommes. Pour moi ce jour doit être un jour pour pousser les femmes non pas pour se reposer à la maison mais un jour où les femmes devraient donner plus qu’elles donnaient d’habitude. Nos arrière-grands-mères se sont battues pour avoir ces droits. Au lieu de demander des congés pour ça nous devons au contraire aller au travail et bosser plus que jamais pour montrer aux hommes qu’on a réussi à avoir nos droits et qu’on va continuer à travailler. Je me sens concernée dans le 08 mars parce que je suis une femme avant tout. Cette journée ne doit pas être pour les femmes seulement mais pour les filles aussi même si nous n’avons pas les mêmes rôles, nous menons tous un même combat qui est l’égalité. Nous les jeunes filles nous devons encourager nos mamans pour qu’on puisse aller trouver un meilleur monde devant nous dans le futur. J’ai quelques reproches à faire : je ne suis pas totalement satisfaite parce que nous constatons surtout dans des sociétés africaines que cette journée n’est pas encore valorisée, on a encore des inégalités qui existent, des droits qui ne sont pas accordés bien que c’est écrit, j’aurai aimé que nous puissions avoir des droits réels et non des droits écrits.
Fatoumata Sanogo : Le 08 mars pour moi c’est quelque chose de très spécial et très importante. Grâce au 08 mars je pars à l’école, je peux travailler, je peux être salariée, indépendante et là c’est très important pour moi parce que c’est le fruit des femmes qui se sont battues pour obtenir ces droits.
Mme Sangaré Kadiatou Diallo, commerçante : le 08 mars est une journée dédiée aux femmes. Selon moi si tu es femmes tu te sens concernée dans le 08 mars. Que ce soit les femmes rurales ou urbaines nous sommes toutes En effet, face à cette situation dramatique voire chaotique, le grand frère et son jeune frère ont mis de l’eau dans leur vin. D’un coup de fil «anodin», ils se sont retrouvés en tête-à-tête cordial. Au sortir de celui-ci, le grand frère national des candidats à la présidentielle a ouvert la brèche et a élargi la rencontre aux autres petits frères de la scène politique. Pour le bonheur, la fierté des maliens et pour l’honneur du Mali.
De l’acte d’IBK envers Soumi à l’acceptation de ce dernier, des brebis galeuses tentent de nous tympaniser. En voulant créditer l’un sur l’autre. Non et non, qu’ils sachent que ni l’un ni l’autre n’est obligé. Ils l’ont fait par patriotisme, par amour pour leur patrie. C’est la retrouvaille autour de l’essentiel : LE MALI. D’où l’implication personnelle du Général Moussa Traoré (GMT), d’Alpha Oumar Konaré (AOK) resté en marge de tout depuis son départ de Koulouba, d’Amadou Toumani Touré et de Dioncounda Traoré. Alors, sur le chemin du bonheur du peuple, aucun sacrifice ne doit être de trop. De ce fait, acteurs politiques et religieux, hommes de média et toutes autres corporations, évitez de calomnier. Devenez plutôt des rassembleurs pour votre patrie. Cette patrie qui, aujourd’hui, en a besoin. Sinon, la situation qui existait n’a qu’un aboutissement : ça passe ou ça casse. Est-ce un scénario arrangeant ?
Certainement que non, alors bravo aux uns et aux autres pour leur bonne compréhension. Surtout qu’il nous revient que SBM aurait accepté de se sacrifier pour le Mali. Et qu’aussi le Chérif de Nioro et Mahmoud Dicko entendent se soumettre au bon vouloir du peuple. Alors, vive le MALI UNI ET DIVERSIFIE !
Boubacar DABO