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REUNION des ministres de L’INITIATIVE SWA La Fiche Pays élaborée par le comité
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Le Zenith Bale
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Dans le cadre du mécanisme de redevabilité mutuelle, la réunion des Ministre de l’initiative SWA (Eau et Assainissement pour tous) se tiendra au Costa Rica en avril prochain. En prélude, les parties maliennes concernées se préparent. D’où la tenue de cette réunion de validation de la fiche pays de SWA, ce vendredi 08 mars à l’Hôtel de l’Amitié.
«Au regard des enjeux de cette réunion, une préparation minutieuse est nécessaire pour garantir le succès de la participation du Mali qui a fait l’accès à l’eau potable et l’assainissement un des axes prioritaires du Cadre stratégique pour la Relance Economique et le Développement Durable (CREDD) qui ambitionne d’atteindre un taux de couverture de 100% à l’horizon 2030, conformément aux Objectifs du Développement Durable (ODD) », dixit le Directeur national de l’hydraulique Yaya Boubacar, représentant le ministre de l’Energie et de l’Eau et celui de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. C’est dans cette optique que se tient la présente réunion de validation organisée grâce à l’appui de Water Aid.
Ainsi, pendant 3 heures environ, les participants ont examiné la Fiche Pays élaborée par le comité de rédaction. Elle est composée de plusieurs points dont entre autres : les tendances majeures en termes d’économie et de gouvernance de notre pays, l’état du secteur et les progrès réalisés depuis l’annonce des ODD.
Par ailleurs, le Mali a réalisé une performance remarquable dans l’accès universel à l’eau potable et l’assainissement.
président de l'Assemblée Nationale M. Issiaka Sidibé et de plusieurs ministres comme : Dr Diakité Aissata Traoré et N'Diaye Ramatoulaye Diallo.
aussi, il y avait Monsieur le gouverneur du district de Bamako, le maire de la commune V, le Recotrade, le groupe Nyonkolo, les partenaires techniques et financiers, les présidents des institutions, des députés, des chefs des missions diplomatiques et consulaires, des organisations internationales accréditées au Mali et les représentants des coopérations bi et multilatérales.
Dr Diakité Aissata Traoré a commencé son allocution avec un remerciement au nom de toutes les femmes à l’endroit du Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita et son épouse. Elle a signalé que sa présence à coté des femmes a rehaussé indéniablement l’éclat de la cérémonie et qui est en accord avec son combat inlassable en faveur des droits humains en général et pour la promotion du genre en particulier.
Ensuite elle dira que les violences basées sur le genre constituent une des violations des droits humains les plus répandues et qu’elles s’intensifient généralement pendant et après les crises humanitaires et les conflits. Donc, selon elle, le Mali étant confronté à une crise multidimensionnelle a exacerbé les violences de toutes sortes à l’encontre des femmes et des filles il y a de cela plusieurs années.
Avant d’indiquer que les VGB privent ses victimes de leurs droits à l éducation, à fréquenter les services sociaux de base, à avoir accès aux équipements et matériels de production pour les activités génératrices de revenus. Partant de cela, les violences constituent un frein à l’autonomisation des femmes et des filles en leur privant de leurs droits humains élémentaires.
C’était le lieu pour Madame la ministre de la Promotion de la Femme de rappeler certaines conventions internationales ratifiées par notre pays pour la protection des femmes et des filles contre les violences de leurs droits humains à savoir :
- La convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) (1979);
- la conventions des droits de l Enfant(1989).
De ce fait, elle a indiqué que des mesures urgentes législatives appropriées doivent être prises pour davantage protéger les femmes et les filles et assurer leurs droits légitimes.
concernées. Le 08 mars est très important parce que grâce à lui on reconnait les souffrances endurées par les femmes et beaucoup d’associations. C’est une journée qui est valorisée parce que les femmes sortent pour faire des travaux, des balayages des routes et bien d’autres. Durant cette journée nous sommes très heureuses et nous demandons souvent même aux hommes de cuisiner car c’est notre fête.
Baya Kanté, ménagère : Le 08 mars ne se fête pas uniquement au Mali, c’est partout dans le monde. Les femmes étaient très maltraitées donc les blancs ont lutté pour donner la liberté aux femmes, c’est ça qui est le 08 mars. C’est une journée qui doit être fêtée. Nous nous sentons concernées d’une part et non concernées dans d’autre part dans le 08 mars. Par exemple nous partons dans les villages pour faire sortir les femmes durant ce jour, les aides viennent pour ces femmes là mais c’est les dirigeants qui bénéficient de ces aides. Nous fêtons le 08 mars car c’est notre fête sinon on se sent pas concernées. J’ai eu une petite satisfaction là-dessus parce que, avant, les femmes étaient maltraitées, n’avaient pas le droit d’étudier mais les blancs ont lutté pour obtenir une liberté pour nous et dieu merci on est libre maintenant. Elles étaient comme des esclaves mais grâce à 08 mars les femmes ont eu la paix.
Pour la plupart de ces femmes le 08 mars est une satisfaction pour elles car ça a favorisé l’épanouissement des femmes et l’obtention de leurs droits.
Simba sangaré
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