PolitiqueRencontre FARE-PIDS : Sur le dialogue national refondateur: «Nous sommes partant de tout ce qui est réflexion pour le Mali», dixit Daba Diawara
Depuis un certain temps, le président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE AN KA WULI), Modibo Sidibé fait le tour des sièges des partis politiques du Mali pour échanger sur le dialogue national refondateur. Ainsi, il a rencontré le président du PIDS à son siège, ce samedi 09 mars 2019.
Le dialogue national est aujourd’hui considéré comme la seule porte de sortie durable de la crise qui sévit dans notre pays depuis les événements de 2012. Evoqué différemment, certains parlent de dialogue politique national, d’autres parlent de conférence ou assise nationale. Pour les FARE, c’est le dialogue national refondateur. Mais, ils parlent tous d’une même chose, un dialogue entre tous les Maliens. C’est dans cette optique que le président des FARE, Modibo Sidibé va au-delà des discours en rencontrant ses pairs sur la question. C’est ainsi qu’il a rencontré son homologue du Parti pour l’Indépendance, la Démocratie et la Solidarité (PIDS), Daba Diawara, le samedi dernier. Face à face autour d’une table, chaque parti a exposé sa perception du dialogue national et comment ils comptent le réaliser.
Selon le président du PIDS, le dialogue national devrait servir de cadre pour parler de la gouvernance démocratique et institutionnelle. Pour son homologue des FARE, le dialogue national, c’est l’hygiène démocratique. A ses dires, il faut trouver une solution endogène à la crise. C'est-à-dire une solution malienne.
Par ailleurs, pour que ce dialogue soit une réussite ou qu’il soit à la hauteur des attentes, les deux partis ont défini des conditions. Pour eux, les participants doivent être bien choisis. La représentativité doit être de niveau En effet, M. Guindo a été reconduit à la tête du Bureau Exécutif de la CSTM à l’issue de son 3ème congrès ordinaire pour un mandat de 5 ans. Avec Hawa Sow comme adjointe, ils assurent le fonctionnement du secrétariat général d’un bureau de 27 membres.
Aussi, ce 3ème congrès a été l’occasion pour les militants de la CSTM de se pencher sur la situation du pays. A cet égard, les congressistes ont produit une résolution finale à la fin des travaux. Le congrès a formulé beaucoup de recommandations et a fait de nombreuses dénonciations dans cette résolution. Ainsi, le congrès a exigé « du gouvernement de traiter toutes les centrales syndicales sur le même pied d’égalité, une sécurisation pérenne des enseignants, des apprenants, des structures scolaires et environnants, etc. ». Egalement, il a recommandé « à l’Etat Malien l’amélioration du plateau technique du système de santé, au gouvernement de veiller à l’adéquation formation emploi, invite le gouvernement de tout mettre en œuvre pour promouvoir la transformation des produits agricoles sur place ». Ensuite, le congrès a dénoncé l’exclusion de la CSTM au Conseil Economique Social et Culturel ; du conseil d’administration de la caisse malienne de solidarité, de la CANAM, de l’INPS, du FAFPA, etc.
A noter que ce congrès de la CSTM a enregistré la présence de ses centrales syndicales sœurs du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Niger, de la France, de la Belgique, etc. En plus, le point le plus remarquable était la présence des hauts responsables des différentes centrales syndicales du Mali à savoir l’UNTM, la CDTM et la CMT.
Yacouba TRAORE