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Pourquoi Amadou Koufa est réapparu en fanfare
Publié le lundi 11 mars 2019  |  Le Procès Verbal
3è
© aBamako.com par Androuicha
3è Congrès de l`Union de la Jeunesse du Rassemblement Pour le Mali(UJ-RPM)
Bamako, le 15 octobre 2016 au palais de la culture. La Jeunesse du Rassemblement Pour le Mali(UJ-RPM) a ouvert son 3è Congrès ordinaire sous la présidence de son président l`honorable Moussa Timbiné
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Au moment où son concurrent Daech a perdu le contrôle de son territoire en Syrie, AQMI cherche à étendre le sien en multipliant les opérations au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Mais aussi en organisant la réapparition en fanfare d’Amadou Koufa à travers une vidéo diffusée sur internet. Dans cette vidéo où Koufa apparaît en grande forme et où il annonce avoir liquidé l' »espion » qui l’aurait dénoncé, AQMI et son lieutenant visent à discréditer les autorités françaises et de regonfler le moral des troupes terroristes qui prennent des coups à chaque raid du dispositif Barkhane. Un dispositif qui a tué depuis 2015 quelque 600 terroristes, dont 200 en 2018.

À l’état-major français, la mort de Koufa avait été considérée comme « probable », mais on reconnaît qu’elle n’a jamais été confirmée à 100% car aucune preuve matérielle n’est venue confirmer cette mort. Même l’armée malienne, qui avait précisé que les terroristes avaient emmené leur chef blessé dans une forêt voisine où il était mort, n’a jamais été en mesure de produire une preuve matérielle. Ni corps? Ni photo, ni prélèvement ADN. En fait, tout montre que lors du raid français qui a tué 35 terroristes, Koufa n’était pas sur place.

En attendant, les terroristes poursuivent leurs attaques avec des techniques de plus en plus sophistiquées. Ils circulent à moto en se faufilant sur des sentiers entre les acacias et posent des mines artisanales importées d’Afghanistan qui touchent les convois de l’armée. Ils piègent désormais les cadavres de leurs frères tués au combat en les habillant d’une tenue militaire. Dans la province de Soum, au Burkina Faso, des soldats ont manipulé un corps déposé en février à l’entrée de la ville de Djibo. L’engin explosif improvisé dissimulé sous le corps a explosé. Bilan : un médecin militaire et son assistant ont été tués et six personnes blessées. Même scénario a Dioungani, au centre du Mali, où un cadavre piégé a tué 17 personnes.

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