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Revendications du syndicat de la police: Moussa Ag Infahi, le directeur général de la police, s’explique
Publié le mardi 12 mars 2019  |  Le Républicain
58ème
© aBamako.com par A S
58ème anniversaire de la police nationale
Bamako, le 4 octobre 2018 Le Président de la République, Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta a présidé les activités de la troisième édition de la Journée nationale de la Police qui fête également son 58ème anniversaire.
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Le directeur général de la police, Moussa Ag Infahi, après la conférence de presse des responsables de la coordination des syndicats de la police nationale, nous a reçus, le vendredi 8 mars 2019, pour un entretien sur les points de revendications du syndicat. L’entretien a porté sur les différents points de revendications : les perdiems de l’élection présidentielle, le rappel des primes, le concours des commissaires, la DRH, les policiers en prison, le dédommagement des policiers victimes des évènements de Kidal etc.

A l’entame de ses propos, le directeur général de la police, nous a fait savoir, qu’après juste la conférence de presse du syndicat, il n’a ménagé aucun effort pour recevoir les jeunes. Selon lui, la première des choses qu’il a instaurées dès son arrivée à la tête de la police nationale a été d’établir ce pont de dialogue. « Je suis tout d’abord policier et je ne resterai qu’un policier » a dit Moussa Ag Infani.

Selon lui, tout ce qui touche un policier le touche entant que policier aussi. C’est pourquoi, il a rencontré le syndicat et cela sera toujours comme ça, va-t-il faire savoir. Pour lui, l’échange est la meilleure façon dans une corporation comme la police, car communiquer, partager les points de vue, même si souvent il y a des divergences, des incompréhensions çà et là sur des points qui souvent ne relèvent pas de la compétence de la direction et même le ministère.

Et au directeur général d’ajouter que leur ministre a été toujours ouvert et réceptif à toutes les doléances des policiers qui lui ont été notifiées. Alors, sur la question des perdièms de l’élection présidentielle, le directeur a fait savoir que ceux-ci ont été gérés par les gouverneurs de chaque région. Et, ces perdièms n’ont pas concerné la police seulement, a-t-il indiqué. Selon lui, il y a eu la garde, la gendarmerie, bref ce sont tous les éléments qui ont été déployés sur le terrain qui ont reçu les sous.

La direction n’a reçu aucun sous et l’argent reçu était pour les policiers déployés, a-t-il insisté. Concernant l’OPG, il dira que le code est en relecture. Par rapport à la réintégration, le DG a été on ne peut plus claire : tous les policiers ont été réintégrés conformément aux décisions de la Cour Suprême. Maintenant, pour lui, il faut éviter de faire entorse à la loi, car ceux-là qui attendent, la Cour n’a pas fini de vider le dossier. Selon le DG, ils ne peuvent pas prendre la responsabilité de réintégrer des gens avant la décision de la Cour. Alors pour lui, ces gens ont la latitude de saisir cette cour.

Concernant le concours des commissaires, il dira que chacun quand même doit être d’accord qu’il faut un concours, car cela été toujours ainsi. Selon Moussa Ag Infahi, qui parle de concours, parle de quota et pour ce faire, il y a bien sûr un nombre fixé. C’est là, où il a félicité la hiérarchie qui a exigé la transparence, la rigueur. Là aussi, nous dira le directeur général, certains exigent à ce qu’on enlève certaines matières du concours. Pour aller plus loin, le directeur a indiqué que certains policiers ont fait des études sans passer par un congé de formation.

Qu’à cela ne tienne, il fera savoir qu’il est surprenant qu’un candidat fasse un choix parmi les matières dans lesquelles il doit concourir. Pour être plus claire, Moussa Ag Infahi nous fera savoir que certains ont demandé à ce qu’on enlève la matière qui porte sur le Droit. « Voyez vous-même ? » s’est-il interrogé. Concernant toujours le concours, le directeur a indiqué qu’ils se sont battus pour amener l’âge du concours jusqu’à 50 ans pour que certains qui ont une expérience avérée dans la profession ne soient pas aussi pénalisés par leur âge.

En ce qui concerne le dédommagement, il dira qu’une commission a été créée au niveau du ministère et le dit dédommagement se règle au niveau de leur ministère. Par rapport à la dotation des policiers en arme, il dira que ceci rentre dans le cadre de la programmation militaire et sur cet aspect beaucoup a été fait. Il a fait savoir que la DRH du ministère gère essentiellement le personnel, les fonctions de la police et la protection civile. Selon Moussa Ag Infahi, il faut inscrire toutes les actions dans la légalité, car le budget est annuel et le ministère des finances à un rôle majeur à jouer pour l’aboutissement de certaines doléances.

En prenant fonction, il dira que leur première action a été de s’attaquer au problème de statut et c’est en 2018 qu’ils ont pu l’obtenir. Les uns et les autres savent aussi ce qui a retardé cela et que le retard n’incombait pas de la direction. Il a indiqué que les policiers mutés au nord sont tous venus et que les primes de logements ont été également obtenues. Selon le DG de la police, ils sont en train de se battre pour que la police aussi puisse avoir la médaille de campagne. Et, là, il n’a pas manqué de remercier son ministre qui a toujours été ouvert et qui les a toujours reçu à chaque fois qu’ils l’on sollicité pour les problèmes concernant la police nationale. Le DG se dit toujours disponible.

Fakara Faïnké
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