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Problématique du financement de l’employabilité des jeunes au Mali: L’Association des diplômés initiateurs et demandeurs lance le débat
Publié le mardi 12 mars 2019  |  Le Républicain
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse du Gouvernement
Le porte parole du gouvernement, le ministre, Amadou Koïta a animé une conférence de presse sur les décisions prises lors du conseil des ministres du mercredi Mars 2018.
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Le Mémorial Modibo Keïta de Bamako a abrité, le samedi 2 mars 2019, une conférence débat sur le thème « la Problématique du financement de l’employabilité des jeunes au Mali ». Cette conférence débat organisée par l’Association des diplômés initiateurs et demandeurs (ADIDE) était parrainée par l’artiste Soumaïla Doucouré alias Master Soumi avec comme conférencier, l’ancien ministre Modibo Kadjoké.

C’était en présence du secrétaire général de l’ADIDE, Boubacar Mamadou Traoré, du représentant du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne et un parterre de jeune. Au cours de cette conférence, il a été question de l’adaptation du système scolaire aux réalités maliennes. Selon le conférencier, les crises successives au Mali ont rendu encore le problème d’emploi plus difficile. Cependant, il dira que le Mali regorge d’importantes ressources minérales capables d’endiguer le chômage des jeunes.

Les travaux de cette conférence débats furent commencés par l’exécution de l’hymne national du Mali. Puis, le secrétaire général de l’ADIDE, Boubacar Mamadou Traoré a fait savoir que la jeunesse malienne qui est la majorité silencieuse, reste toujours dans l’impasse. Avant d’ajouter que cette conférence débat a été initiée pour attirer l’attention des autorités pour l’emploi jeune. Dans son discours, il a déploré le faible taux d’offre d’emploi au Mali. Enfin, il a invité les uns et les autres à œuvrer pour une véritable politique d’emploi au Mali. Quant au parrain de l’événement, le rappeur Master Soumi, il s’est dit honoré de parrainer cette conférence débat. Il a souhaité l’adaptation du système scolaire aux réalités maliennes. « Il ne s’agit de former pour former.

Le Mali doit savoir combien de sociologue ou combien de psychologue qu’il a besoin dans l’année. Il y a une incohérence. Il faut que le système scolaire change. C’est une question de volonté politique. Tout le monde ne peut pas travailler dans un bureau », a-t-il dit. A ses dires, le Mali forme des milliers de juristes pour peu de tribunaux. Selon lui, la jeunesse est une étape de la vie et non une fonction ou une profession. Par ailleurs, il a souhaité une véritable lutte contre la corruption au Mali. Aux dires du représentant du ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction Citoyenne, le problème de l’emploi est crucial pour tous les Etats au monde dont les pays en voie de développement.

Quant au conférencier, Modibo Kadjoké, ancien leader de l’ADIDE en 1990 et ancien ministre, membre du directoire du parti APM-Maliko, candidat à l’élection présidentielle de 2018, la formation est nécessaire pour avoir l’emploi. Pour lui, une jeunesse bien formée est une chance pour l’Afrique. « Quant on est mal formé, on n’a peu de chance d’avoir un emploi. Etre mal formé, ce n’est pas seulement la qualité mais la matière. Cela relève de la responsabilité de l’Etat », a-t-il dit.

En outre, le conférencier a invité les jeunes à être une force de proposition que d’être dans la contestation. Avec plus de 17,6 millions d’habitants en 2015, il dira que le Mali a une économie vulnérable. A l’en croire, les crises successives au Mali ont rendu encore le problème d’emploi plus difficile. Dans son exposé, il a partagé avec les participants à cette conférence ses expériences acquises lors de son passage à la tête de l’APEJ (Agence pour la Promotion de l'Emploi des Jeunes). Selon lui, le Mali regorge d’importantes ressources minérales capables d’endiguer le chômage des jeunes. Enfin, il dira que l’avenir du Mali dépend de sa capacité à relever les défis.

Aguibou Sogodogo
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