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1re édition de la journée internationale des femmes : Le collectif des étudiantes des campus se penche sur la problématique de la violence en milieu universitaire
Publié le mardi 12 mars 2019  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de clôture de la 2è édition de l`opération Cantine du Cœur
Bamako, le 25 juillet 2014 sur le campus universitaire. L`Alliance pour la Paix et la Solidarité (APS) a procédé à la cérémonie de clôture de son opération dénommée ``Cantine du Cœur`` qui consiste à distribuer des vivres aux familles démunies pendant le mois de ramadan.
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Dans le cadre de la célébration de la journée du 8 mars, le collectif des étudiantes résidentes dans les campus universitaires de Bamako (CERCUB) a organisé le 9 mars, au sein du campus de Badalabougou, une conférence débat pour sa 1re édition de la journée internationale des femmes.

Les thèmes de cette édition étaient : « La problématique de la violence en milieu universitaire », et « La place de l’étudiante dans la consolidation de la paix et de la construction citoyenne ». Présidée par le ministre de la Cohésion sociale, de la paix et de la réconciliation nationale, Lassine Bouaré, et parrainée par le Dr. Abdoul Karim Diamouténé, cette édition a enregistré la présence du directeur général du CENOU, le colonel Ousmane Dembélé et de la présidente du CERCUB, AdiaraSanogo.

Pour cette 1re édition, le collectif des étudiantes résidentes aux campus universitaires de Bamako a manifesté sa joie par cette conférence-débat. Ainsi consciente de leurs rôles, la présidente du CERCUP, AdiaraSanogo a d’abord tenu à préciser que l’organisation de cette 1re édition marque une importante avancée relative aux engagements pris par les étudiantes dans la lutte contre l’insécurité et dans la recherche de la paix, de la cohésion sociale ainsi que l’adoption de comportements d’éthiques en milieu universitaire. Pour elle, rien ne vaut la paix et la cohésion sociale au Mali.

Lesquelles nécessitent aussi, estime-t-elle, l’implication des étudiants afin d’éviter les violences sexuelles, les marginalisations voire les souffrances qu’endurent des étudiantes dans les campus. Après avoir rappelé que des avancées considérables sont d’ores et déjà enregistrées par le CERCUB dans l’obtention de récépissé et dans le sens du vivre ensemble au niveau des campus, la présidente Sanogo rassure le public que son collectif continuera à se battre pour l’éradication des violences faites en milieu universitaire à travers des actions citoyennes.

Pour sa part, le ministre Lassine Bouaré estime que ce geste estudiantin traduit tout simplement une prise de conscience en termes de responsabilité par ces étudiantes de campus, initiatrices de l’évènement. Il estime aussi que cet acte ne peut être que porteur d’espoir pour la résolution de cette problématique de violence en milieu universitaire qui reste une préoccupation majeure aujourd’hui.

Selon lui, ces étudiantes seront accompagnées dans la mesure des moyens de son département afin d’amplifier cette dynamique, en faisant en sorte qu’elles puissent aller de l’avant dans l’atteinte de leurs objectifs. Pour finir, LassineBouaré explique que les questions de violences et de comportements anormaux relèvent d’un déficit d’éducation qui doit être reconnu et remédié aussi bien dans la maison que dans les milieux scolaires ou universitaires.

Quant au parrain, Abdoul Karim Diamouténé, ces étudiantes qui savent que l’avenir se fera pour elles, et qu’elles seront aussi les premières victimes ou bénéficiaires des résultats de cette lutte contre les violences basées sur les genres, ont donc décidé d’agir ainsi et dès maintenant.

Cela, explique-t-il, à travers l’initiative et l’organisation de cet évènement, leurs différentes actions entreprises dans le cadre de la formation, de l’information et de la sensibilisation des autres étudiants. Pour lui, l’initiative de cette édition traduit sans doute l’engagement et la détermination de ces étudiantes du CERCUB à lutter contre toutes les formes de violences universitaires et à instaurer nos valeurs d’autan de vivre ensemble dans la paix et dans la cohésion sociale.

Pour finir, il a tenu à préciser aussi que ces jeunes universitaires sont conscientes des enjeux liés à ces violences contre lesquelles, conclut-il, elles sont résolument prêtes à combattre.

Mamadou Diarra
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